38 bis, Avenue de La Marne56100 LORIENT

09.00 - 17:00Lundi -Samedi

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La Tchatche de juin 2022

Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin ! L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière … Rimbaud

Voici un hommage à la fête des mères :

1896. Monet, Degas, Renoir… Les plus grands peintres impressionnistes s’affairent dans une prestigieuse

galerie d’art parisienne. Occupés à accrocher des tableaux,

ils s’interrompent régulièrement pour demander son avis à une toute jeune femme. Qui peut-elle bien être ?

Il s’agit de Julie Manet, qui coordonne l’organisation de cette exposition… du haut de ses dix-sept ans !

Cela fait des mois qu’elle se démène pour rassembler les œuvres de sa mère, décédée l’année précédente. 
Elle souhaite plus que tout continuer à la faire vivre à travers cet hommage – la première rétrospective, elle l’espère, d’une longue série.

Le nom de sa chère mère ? Berthe Morisot, l’une des figures de proue du mouvement impressionniste. D’après Julie, c’est “une femme […] dont le charme émanait tout autour d’elle, en sa peinture, en ses paroles, en ses attitudes, en son physique, en la tendresse…”
D’ailleurs, l’amour et l’admiration de la fille pour sa mère étaient réciproques. On compte environ soixante-dix œuvres signées Morisot où l’on reconnaît “Bibi”, comme la peintre aimait surnommer sa Julie adorée.

Par exemple, il y a ce portrait où la jeune femme pose à côté de sa chienne. La patte de Morisot y est immédiatement reconnaissable : couleurs claires, coups de pinceau visibles, sujet quotidien et vivant…

C’est d’ailleurs ce tableau que Monet choisit, lorsque Julie veut lui offrir une œuvre pour le remercier de son aide pour l’exposition de 1896.

Cette rétrospective est finalement couronnée de succès. Et ce n’est que le début : Julie Manet consacrera sa vie à la reconnaissance des impressionnistes, dont sa mère. Grâce à son travail dévoué, les œuvres de ces artistes peuplent aujourd’hui les grands musées. Un amour pour l’art qui se transmet de mère en fille ! 

(Extrait de Artips-site internet)


Nous avons dans nos murs, de nouveaux arrivants ; ainsi, l’appartement de notre Ambroisine est maintenant occupé par Madame Paulette TOUBEL, dont la fille est Directrice des Ressources Humaines dans un hôpital parisien, et les deux petites-filles, sage-femmes, dont l’une à Lorient. Tout ce monde aimant le bord de mer bretonne, notre ville est tout indiquée pour les recevoir en visite chez Paulette aux Hespérides. Bienvenue !

Feux de la St-Jean – vendredi 24 juin 2022

Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’été, jour le plus long de l’année, est célébré le 21 ou 22 juin par des feux de joie : on fête la lumière et l’arrivée de l’été, cette date marquant le début d’un nouveau cycle de la nature. Mais l’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous le signe de saint Jean-Baptiste, né un 24 juin, afin de lutter contre les cultes païens du soleil. C’est pourquoi les feux ont lieu dans la nuit du 23 au 24. Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages.

Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait q ue leur amour dure toute l’année. En outre, depuis 1982, c’est aussi la fête de la musique, créée par Jack Lang, qui, le 21 juin dans plus de 100 pays, célèbre le début de l’été.

Fête de la musique – mardi 21 juin 2022

Chaque année, la Ville de Lorient met à l’honneur la musique.
Les rues, les terrasses et les places de la ville accueillent de nombreux chanteurs, groupes et orchestres de tous horizons pour une programmation éclectique.
Musiciens amateurs, lyrique ou rock, folk ou électro, blues, hip hop, reggae, jazz, chant choral, musiques traditionnelles d’ici et d’ailleurs…

tous les styles sont les bienvenus.T outes les énergies se mobilisent pour apporter à cette journée exceptionnelle sa part de spontanéité et donner au public l’occasion de découvrir de nouveaux talents.


Journée mondiale de l’océan mercredi 8 juin 2022

Cette journée mondiale se propose d’être l’occasion d’informer sur les enjeux, susciter l’envie d’adopter un “comportement durable”, et donner des pistes d’action en encourageant adultes et enfants à agir individuellement et collectivement pour une meilleure gestion des ressourc es marines.

Journée mondiale de l’environnement dimanche 5 juin

Dans l’univers il y a des milliards de galaxies, dans notre galaxie

il y a des milliards de planètes, mais il n’y a qu’une seule Terre. Prenons-en soin !

C’’est Dieu qui en a marre de l’éternité et voudrait bien souffler un peu. L’archange lui dit : « Allez vous reposer un peu dans le système solaire » – « Mouais, pourquoi pas ? Mais où ça ? » – « Sur Pluton par exemple » – « Non, dit Dieu, c’est beaucoup trop loin, et puis on se les gèle là-bas ! » – « Sur Vénus, alors ? » – « C’est le contraire, on y crève ! » – Sur Saturne ? – « Ah non, dit Dieu, la pesanteur est trop forte, tu sais bien que ça me fait mal au dos. » – « Bon, ben alors, sur la Terre ? » – « Tu n’y songes pas » s’exclame Dieu. « J’y suis allé, il y a vingt siècles, j’ai eu une petite histoire avec une locale, et ils en parlent encore ! »



LA TCHATCHE DU PONANT DE JANVIER 2022

Revue d’actualités éditée par et pour les résidents des Hespérides à Lorient. Introuvable en kiosque. N° 12 janvier 2022

Un vieux sage a dit : l’homme jeune marche plus vite que l’ancien mais l’ancien connait la route.

LEGENDES DE NOËL BRETONNES

Une nuit magique.

Les croyances anciennes sont particulièrement nombreuses sur la veillée de noël :

– Pendant que sonnent les 12 coups de minuit on entend au loin le son des cloches

des villes englouties et on peut voir des menhirs qui sortent de terre pour aller

boire à la source. Ils ont laissé à leur emplacement un trésor, mais il faut se hâter

pour s’en saisir avant leur retour !

– Au cours de cette nuit de Noël, aucun esprit satanique ne peut agir ni aucune

sorcière surgir, les korrigans comme l’ankou se sont éloignés.

– Pendant la messe de minuit les animaux parlent ‘la langue de l’homme’ à l’étable.

– Des pastorales étaient jouées dans les églises et une légende des Côtes d’Armor

raconte le miracle de Sainte Brigitte, pauvre infirme sans bras, qui reçut l’enfant de

Marie sur ses genoux et retrouva ses mains et ses bras pour langer le divin

enfant, en lui chantant la berceuse de Noël.

Le réveillon.

Au retour de la messe, la famille réveillonne avec un repas légèrement amélioré : soupe au pain, kig ha farz. On n’oubliait pas les animaux qui avaient droit à une ration supplémentaire.

La bûche de Noël.

La bûche de Noël est un énorme bois de chêne, de hêtre, ou d’orme, un bois dur à combustion lente. La bûche était aspergée d’eau bénite et de sel avant d’être brûlée. La combustion pouvait durer plusieurs jours, mais devait surtout chauffer la veillée de Noël après la messe. Les braises étaient recueillies, car elles avaient des vertus médicinales; on prétendait qu’elles protégeaient aussi de la foudre, des serpents et qu’elles purifiaient l’eau de pluie. Les invités repartaient parfois chez eux avec un sabot plein de braises, ce qui leur permettait d’allumer le feu à leur retour chez eux….

NOËL EN BRETAGNE

En Bretagne, les sabots de Noël n’étaient bien souvent garnis que de pommes rouges, appelées “pommes du paradis” ou d’une orange, la “pomme d’orange”.

Bien avant le IVème siècle, date à laquelle l’Eglise institua la fête de Noël, le 25 décembre était fêté par les Celtes qui célébraient Mithra, le dieu solaire.

La tradition du sapin de Noël a toujours existé en Bretagne, puisque les Celtes le dédiaient au jour de renaissance du soleil et l’appelaient “l’arbre de l’enfantement” !

Les enfants, les petits « Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain : « Chantons Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était récompensé par quelques sous ou par des friandises.

Les Bretons, profondément catholiques, n’oublient pas pour autant leurs racines celtes. Ainsi, avant de partir pour la messe de minuit, ils allumaient la bûche de Noël, une bûche enrubannée et aspergée d’eau bénite et de sel.

Parmi les légendes, l’une d’entre elles raconte que Noël est une nuit magique, et qu’au moment où sonnent les douze coups de minuit, des phénomènes étranges se produisent : on entend le son des cloches des villes englouties et on peut voir des menhirs sortirent de terre pour aller boire l’eau des sources. Passés les 12 coups de minuit, ils retournent sagement chez eux.

ACTUALITÉ

Une nouvelle période va s’ouvrir aux Hespérides. Bien que plein d’allant, M. Jacquel prend en cette fin d’année, une retraite bien méritée, car il était entré bien jeune dans la carrière.

Toujours disponible pour les résidents, il ne se cachait que très rarement dans son bureau.
Nous avions tous pris l’habitude de le solliciter pour le moindre ennui et – miracle – c’était résolu. Toutes et tous l’aimions beaucoup et sentions son affection en retour.

Le premier et le plus enthousiaste à accompagner et préparer nos animations dans le salon, il entraînait chacun des résidents à y participer.

Nous ressentons d’ailleurs cette sollicitude de toute son équipe qu’il a formée à son image et c’est avec plaisir que nous avons appris qu’il sera remplacé par Anne Simon dont l’enthousiasme et l’énergie nous sont connus.

Nous allons ainsi continuer de ne pas être un simple numéro dans notre petite structure, et de recevoir chaque jour un salut amical à notre nom, quand nous apparaissons.

Cette fin d’année 2021, l’apéritif traditionnel offert par le personnel aux résidents s’est vu adjoindre le pot de départ de M. Jacquel et, à cette occasion s’y étaient joints de nombreux invités. Ils avaient voulu auparavant participer à la collecte du Conseil des Résidents pour l’agrémenter de cadeaux. Les membres du personnel s’étaient cotisés de leur côté pour des présents basés sur le thème du jardinage et avaient par ailleurs aidé les résidents dans leurs choix.

Encore merci, M. Jacquel, et bon vent dans votre nouvelle vie !

“Ah, la belle vie qui attend !
Apprécier le réveil-matin du lundi qui ne sonne pas, prendre le temps de savourer le café du matin, écouter les nouvelles à la radio, puis déguster un deuxième café, aller chercher le pain en vélo, jardiner, bricoler, voyager en lisant, cuisiner une bonne sauce, rendre visite à un ami, marcher 20 minutes, savourer un plat, s’apercevoir que la journée est déjà presque terminée et qu’on ne l’a pas vue passer !
Ah la belle vie qui attend ! “

Message SANTE :

Si la marche et le vélo étaient bons pour la santé, le facteur serait immortel !

Une baleine nage toute la journée, ne mange que du poisson, boit de l’eau et pourtant …

Un lapin court et saute toute le temps, mais ne vit que 15 ans.

Par contre, une tortue ne court pas, ne fait rien, et vit … 450 ans !

Et vous me dites de faire de l’exercice ! Je suis retraité, laissez-moi tranquille ! …

Escale à Lorient du Tour de France 2018

Quel événement à Lorient ! ce mercredi 11 juillet 2018 :

Sous nos fenêtres aux Hespérides, le départ du Tour de France 2018 !!! Ma Doué !

Dès la veille, toutes les voitures habituellement garées le long des trottoirs de la célèbre Avenue de la Marne, adresse des Hespérides de Lorient, ont dû trouver refuge dans les rues avoisinantes : place aux barrières de protection des piétons avides de côtoyer au plus près les coureurs du Tour de France.

Dès 5 h. du matin, le service urbain plaçait les barrières préparées la veille, le long des trottoirs, réservant ainsi la circulation aux organisateurs du Tour de France, ainsi qu’aux services de sécurité et de soins.

Aux Hespérides de Lorient, bien des seniors intéressés par l’événement étaient accoudés à leur rampe de balcon, accompagnés d’invités, pour assister, avec de nombreux Lorientais postés derrière les barrières dès 9 h., au défilé extraordinaire des voitures de la caravane, un moment plein de liesse bruyante et de partage autour de la passion commune du cyclisme.

Sous un magnifique ciel bleu qui étincelait entre les arbres de l’avenue des résidents des Hespérides de Lorient, une foule colorée, enthousiaste, acclamait les véhicules publicitaires et leurs conducteurs, et aussi les animateurs, vous savez, ceux qui lancent à tout-va, les petits cadeaux, petits spécimens de réclame des différentes marques représentées avec créativité, remarquables par leur gigantisme parfois, qui font le bonheur des enfants et ados ravis de remplir leur besace de ces produits miniature qu’ils s’empresseront de montrer à leur entourage. Il y a parfois compétition ! La “pêche” fut bonne pour Côme, trois ans et demi. Des mini jus de fruits trouvaient sur place leur emploi, par cette douce chaleur qui enveloppait Lorient et les Hespérides ce matin du 11 juillet, avant la dispersion de la foule qui, fidèle, sera au rendez-vous suivant du départ de peloton.

A midi un quart pile – quelle précision dans le déroulement de l’événement ! – avec les amateurs du Tour, nous voici à nouveau sur le balcon des Hespérides, en union avec d’autres Lorientais en face et en-dessous de nous, et probablement des voisins du pays de Lorient et des touristes, guettant le départ du peloton qui, 300 m. plus bas, avenue Anatole France, précédé de quelques voitures et motards,  démarrait déjà à bonne allure : imaginez 176 coureurs répartis en 22 équipes surgissant d’un coup sous votre nez, dans un wrouhh ! collectif qui vous donne le frisson – vous savez, celui de l’émotivité – pédalant dans une attitude commune à tous, penchés sur leurs guidons dans une courbe du dos superbe, maillots de toutes couleurs, bleus, orange, rouges, verts, turquoises, le jaune étant leur moteur de convoitise et d’espérance. Grandiose !

A eux tous, sans distinction de talents, notre émotion et nos souhaits : nous n’en manquons pas aux Hespérides à Lorient et acceptons de les partager, pour que chacun d’entre eux en fasse, de coups de pédale répétés, le creuset de leur joie de vivre jusqu’au bout … jusqu’au bout de leur rêve.

Cette festivité offerte aux Lorientais est le prélude au Festival Interceltique de Lorient (F.I.L) qui a lieu cette année du 3 au 12 août, et dont la Grande Parade des Nations Celtes qui dure environ 3 heures, se déroule de l’avenue de la Marne à l’avenue de la Perrière, sous les fenêtres des Hespérides de Lorient.