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La Tchatche de juillet 2023

By 1st juillet, 2023 Presse No Comments

Journée sympa aux Hespérides. Lucas avait invité Sébastien, un ami du Musée de la Compagnie des Indes qui nous a offert une conférence. Avec sa passion pour l’histoire des grandes découvertes maritimes, l’envoyé a su captiver l’auditoire dès le début de sa présentation. La salle était plongée dans une ambiance chaleureuse et excitée, alors que les résidents âgés s’étaient rassemblés pour voyager à travers le temps et l’espace. Sébastien a commencé en retraçant l’histoire des grands navigateurs qui ont osé se lancer à la conquête des océans inconnus.

Il a évoqué les exploits de Bartolomeo Diaz, Marco Polo, Christophe Colomb et bien d’autres, tout en soulignant leur courage et leur ténacité face à l’immensité de l’inconnu.

Pour rendre son récit encore plus vivant, il a utilisé des projections sur grand écran. Les images colorées et les cartes anciennes ont donné vie aux récits des explorateurs, permettant aux résidents de visualiser les paysages exotiques, les bateaux majestueux et les rencontres avec de nouvelles cultures.

La conférence était également ponctuée de récits fascinants sur les échanges commerciaux entre l’Europe et les Indes. Les résidents ont appris comment la Compagnie des Indes a été créée pour stimuler le commerce et les échanges culturels avec les contrées lointaines. Sébastien a partagé des anecdotes sur les épices, les tissus précieux et les trésors rapportés des Indes, suscitant l’émerveillement de son public en exposant des objets rares et raffinés.

Au fur et à mesure que la conférence progressait, les résidents seniors étaient immergés dans un récit captivant, transportés par les aventures maritimes. Certains se sont rappelé leurs propres voyages, tand/ is que d’autres rêvaient de terres lointaines qu’ils n’avaient jamais visitées.

À la fin de la présentation, les applaudissements nourris ont résonné dans la salle, témoignant de l’enthousiasme et de l’appréciation des résidents. Ils ont remercié chaleureusement l’envoyé du Musée de la Compagnie des Indes d’ avoir partagé son savoir et ravivé leur intérêt pour l’histoire maritime.

Cette conférence a été bien plus qu’un simple événement culturel pour les résidents seniors. Elle a suscité des souvenirs, ravivé des passions et ouvert de nouvelles perspectives sur le monde. Sébastien a réussi à transmettre l’excitation des grandes découvertes maritimes, laissant dans le cœur des résidents un goût d’aventure et de curiosité renouvelée.

E N ROUTE VERS L’AVION VERT(Le Canard enchaîné)

L’AVENTURE EST DANS LE BUS. Un jour, me déplaçant en bus, je vis monter une très jeune fille, mince, jolie, qui étonnamment, arborait superbement une poitrine opulente – contrairement à celles qui, suivant des régimes de famine les conduisant à l’anorexie, ne rêvent que de s’habiller en 32 ou 34 …Je ne pouvais m’empêcher d’observer cette jeune personne, pour finalement découvrir à travers sa robe au tissu transparent, que son sein gauche portait le tatouage d’un cadenas ; mon regard aussitôt glissa vers le sein droit et me renvoya le dessin d’une clé ! … Amis aventuriers, circulez en bus, attrapez à pleines mains l’humour espiègle qui circule dans nos transports lorientais !

LE POIVRE – Au Moyen âge, les Italiens, plus précisément les Vénitiens, détiennent le monopole du commerce des épices en Europe. La Sérénissime commerce en effet très tôt avec les Arabes. La richesse d’une famille, à l’époque, se mesure à son stock d’épices. Celles-ci servent également de monnaie d’échange, d’où l’expression : « payer en espèces », à l’origine « payer en épices ».

Ainsi, lorsque les croisés, au XIIe siècle, s’emparent de la ville de Césarée, en Palestine, ils sont récompensés avec un kilogramme de poivre ! Une fortune à l’époque… L’expression « payer en espèces” nous vient du latin “species” qui peut être traduit de différentes façons: épices, espèces, denrées, marchandises…

Le poivre servait autrefois de monnaie d’échange lors de rançons ou encore de redevance au Moyen Âge. On retrouve, dans des manuscrits anciens, un passage racontant l’exigence de Clovis envers le monastère de Corbie, de lui fournir un revenu annuel de trente livres de poivre … Les épices, et particulièrement le poivre, servent aussi longtemps de valeur refuge et même de devise.

Au XIe siècle, les épices avaient une valeur insensée du fait de leur rareté. Le poivre se vendait au grain et présentait une telle stabilité monétaire que beaucoup d’États et de villes comptaient avec lui comme avec un métal précieux. On achetait d’ailleurs des terres ou payait une dot en grains de poivre … Les banquets organisés en 1476 pour le mariage du duc Georges le Riche affichent des quantités impressionnantes : 386 livres de poivre, 286 de gingembre, 207 de safran, 205 de cannelle, 105 de clous de girofle et 85 livres de noix de muscade …

La plus ancienne preuve de ce commerce provient de la momie de Ramsès II dont l’abdomen et les cavités nasales contenaient des grains de poivre (espèce Piper nigrum ) qui ne pouvait provenir que du sud de l’Inde, et était vraisemblablement utilisée dans le processus d’embaumement … Le déclin des épices en Europe au XVIIe siècle coïncide avec le succès des nouveaux produits stimulants : café, tabac, thé et chocolat

Du côté de l’usage médicinal : miracolo ! : La pipérine est l’une des principales substances actives du poivre et surtout son meilleur atout pour la digestion. Cette petite baie est aussi un excellent carminatif (pour expulser les gaz intestinaux). C’est un stimulant de toutes les glandes digestives, y compris du foie et du pancréas. Les vertus du poivre ne s’arrêtent pas là : il libère la respiration, notamment grâce à ses propriétés expectorantes et est aussi efficace contre les douleurs articulaires. Enfin n’oublions pas les vertus aphrodisiaques de cette petite baie qui stimule les organes.

La DICTÉE du jeudi 15 juin aux Hespérides du Ponant

La Musique est un cadeau de la vie. Elle console, apaise, réconforte et aide à vivre. M. Tremblay

La ronde des chansons

Combien d’entre nous se sont fait(1) la voix en ânonnant des comptines ressassées ?

Aujourd’hui, nous avons tous, un jour ou l’autre, un petit air qui trotte dans la tête et qui nous colle aux basques. Quels que (2) soient le jour et l’heure, nous susurrons (3), nous sifflotons, nous fredonnons, nous chantonnons . . . Et la chanson va son chemin. Bénis soient les chœurs (4) qui, avec des sol et des do (5), ont sauvegardé le chant choral ! Merci aux troubadours qui se sont produits avec guitares, violons, accordéons, harmonicas. Merci aux sonneurs de bagads (6) soufflant dans leurs bombardes ou leurs binious. Chapeau aux boute-en-train (7) qui,quelque (8) amateurs qu’ils soient, s’époumonent (9) à interpréter divers chants lors de la Fête de la musique.

Alors, vous aussi, chantez : des ballades, des plains-chants (10), des opérettes, du gospel et même . . . l’hymne national ! Mais, chantez !

Les pièges de Marcelle : 1) Attention à l’accord avec le sujet 2) Ne pas mettre quelque. 3) un S entre 2 voyelles pourtant ! 4) c’est mieux que coeurs ! 5) Les notes de musique sont invariables. 6) Le vrai pluriel en langue bretonne c’est bagadou mais la langue française des journalistes a mis un S.

7) Invariable et mettre traits d’union. 8) adverbe invariable. 9) Un seul N ! 10) Et non pleins chants.

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