38 bis, Avenue de La Marne56100 LORIENT

09.00 - 17:00Lundi -Samedi

02 97 64 20 01

La Tchatche de février 2024

By 1st février, 2024 Presse No Comments

« Dans un bon plat, le sourire est la meilleure épice. » (Pierre Perret).

LE KARI GOSSE (Passion Epices)

« C’était un plat de homard. Comme il coûtait assez cher, on n’y avait droit qu’une ou deux fois l’an. On l’appelait « kari », du nom de l’épice dont, traditionnellement, on l’assaisonne sur les côtes du Morbihan. Un plat d’une saveur unique, résultat d’une énigmatique alchimie entre les arômes du crustacé et un mélange d’épices lui-même mystérieux, commercialisé sous le nom de « Kari Gosse ». Impossible d’en dénicher ailleurs qu’entre Lorient et Vannes. Encore faut-il savoir qu’il s’achète à la pharmacie. Et pour cause : son secret est jalousement gardé par les descendants d’une dynastie d’apothicaires. D’où son emballage, un flacon identique au modèle où les pharmaciens conditionnent les gélules. N’était l’étiquette où figure le homard qui a assuré sa renommée, on pourrait prendre le kari pour un médicament. N’était aussi son parfum. Un festival d’arômes où un nez exercé reconnaîtra sans peine ( hum ) : gingembre, curcuma, girofle, piment, cannelle, poivre. Dans quelles proportions ? Impossible à dire. C’est là tout le secret du kari.
A Lorient, ma ville natale, il était si naturel d’assaisonner le homard de cette poudre rouge que j’étais persuadée que la bestiole naissait naturellement épicée. L’incendiaire sauce qui l’enrobait me semblait parfaitement appropriée à ses agressifs attributs, pinces, yeux globuleux, antennes démesurées. J’imaginais volontiers le homard, au fond des abysses, crachant des jets de rouge kari sur la première friture qui s’avisait de traverser son champ de vision. Donc logique qu’une fois mort, il ravage nos bouches, langues et papilles avec la même sauvagerie… «  Irène FRAIN

E t voici ce que « LE TELEGRAMME « du 22 décembre 2023 nous révèle :

« Depuis juillet 2023, on n’en a plus et pourtant il y a beaucoup de demandes » Non cette pharmacienne ne parle pas de la pénurie des médicaments, mais bien des petits flacons qui trônent habituellement en évidence sur son comptoir : le « Kari Gosse «  Cette épice est vendue presque exclusivement dans les pharmacies du Morbihan, à l’exception de quelques épiceries fines … C’est la première fois que Lorient manque de cet or rouge si précieux qui relève et révèle les plats de poisson (et bien d’autres préparations, potages, ragoûts …) « Le régal des vrais gourmets » est-il écrit sur la sobre étiquette du flacon si prisé. La recette est restée secrète, bien qu’on en connaisse la composition, mais non les proportions. La pharmacienne ajoute « ça marche du tonnerre » j’ai vendu 130 petits pots, 120 moyens et 60 grands – en fait que de janvier à juillet – pour un prix à partir de 450 euros le kg tout de même ! » Cette épice est très appréciée des festivaliers, des touristes, mais aussi des Lorientais exilés qui profitent d’un retour aux sources pour emporter un peu de Lorient dans leurs bagages.

Et surtout, le Kari Gosse c’est vraiment un incontournable de la carte de nombreux restaurateurs dans la préparation des moules, du thon, du poisson retour de pêche … , et ils redoutent désormais d’avoir à changer une carte ainsi assurée de succès.

Toujours d’après Le Télégramme, c’est Mr Xavier Pouezat qui dirige l’entreprise qui réalise et commercialise le Kari Gosse. On lui demande si le Kari Gosse est bien lorientais. « Oui, une bombe est tombée, lors de la dernière guerre, sur la pharmacie de mon grand-père et la famille s’est alors retrouvée à Auray et Langonnet. « On était bien, on y est restés, j’ai repris la société de mes parents dans les années 80, c’est mon grand-père qui avait racheté la pharmacie Gosse, et la recette du Kari Gosse faisait partie de la vente. Tous les dix ans, je la redépose à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle) »

Mr Pouezat est en micro-entreprise et, proche de la retraite, refuse d’embaucher du personnel. Il distribue toujours les mêmes quantités de Kari Gosse. Et il ne connaît pas le nombre de points de vente « je ne sais pas, je reçois, je mélange, je vends ; les laboratoires sont là pour certifier la qualité des produits. On ne vend pas par Internet, on n’envoie pas de colis, je livre moi-même les clients. Je voulais que ça reste artisanal. Vous savez, dans le temps – ce sont mes oncles qui m’ont raconté – il y avait le Kari des Îles qui s’en est allé, et le Kari Gosse a résisté. Je n’aime pas apparaître en public, cela reste familial et je ne veux pas aller plus loin. »

« Vous consommez du K.G. Mr Pouezat ?» « Dès qu’un plat manque un peu d’épices, on met du K.G. »

« Allons, M. Pouezat, combien de générations se sont régalées de votre Kari Gosse, et combien de papilles

allez-vous encore enchanter ? »

PIRATES, CORSAIRES, FLIBUSTIERS ET AUTRE BOUCANIERS …

« A moi forban, que m’importe la gloire … »

La piraterie semble aussi vieille que la navigation. Les premières mentions remontent à l’Antiquité, le terme venant d’ailleurs du grec « peirates » signifiant « bandit qui court les mers, passé par le latin « pirata » = « qui cherche la fortune ». En breton, on utilise le mot « morlaer » = « voleur des mers ». Les auteurs grecs évoquent la piraterie et le jeune Jules César s’est illustré dans une campagne contre les pirates de la Méditerranée, avant que Pompéi ne les anéantisse. Dans les mers des Antilles, les pirates français sont généralement qualifiés de « forbans » …

Le corsaire est un navire civil autorisé à pratiquer des opérations militaires par une lettre de Marque, une commission, par un Etat. Il s’agit notamment de s’attaquer au trafic commercial pour s’en prendre à l’économie de l’adversaire. Au XVIIème siècle, cette guerre de course ou guerre de « caprerie » prend une ampleur inégalée, les corsaires malouins naviguant ainsi par escadre, et faisant parfois des dizaines de prises lors de véritables batailles navales. Contrairement aux pirates, les corsaires capturés avaient un statut de prisonniers de guerre … La flibuste est à mi-chemin entre la piraterie et la guerre de course et se développe dans les mers des Caraïbes du XVIème au XVIIIème siècle. Les deux grands centres de flibusterie sont l’île de la Tortue pour les Français, et la Jamaïque pour les Britanniques … Enfin les boucaniers étaient à l’origine, des coureurs des bois et des chasseurs qui traquaient le gibier sauvage, particulièrement à Saint-Domingue. Ils faisaient ensuite sécher la viande qui était revendue aux équipages. Au XVIIème siècle, nombre d’entre eux s’associent aux flibustiers pour former une République des « frères de la côte ».

L’ANNÉE BISSEXTILE

Depuis l’ajustement du calendrier grégorien, l’année est bissextile (comportant 366 jours) seulement si elle respecte l’un des deux critères suivants :

  1. C1 : l’année est divisible par 4 sans être divisible par 100 (cas des années qui ne sont pas des multiples de 100) ;
  2. C2 : l’année est divisible par 400 (cas des années multiples de 100).

Autrement dit : pour être bissextile, une année doit dans tous les cas être divisible par 4 ; mais si c’est une année de centenaire (comme 1800, 1900, etc.), elle doit en complément être divisible par 400. Depuis 1980 en France, un petit groupe de personnes édite un journal humoristique qui paraît seulement les 29 février, appelé La Bougie du sapeur

Le mois de février 2024, ce sera le numéro 11.

LA BONNE IDÉE : Des cheveux recyclés pour préserver la planète

A Chambéry, 3,1 tonnes de cheveux sont coupés chaque année. Il est désormais possible de les recycler en paillage naturel pour l’agriculture ou en boudins de dépollution des océans. Les coiffeurs n’ont qu’à déposer les cheveux collectés dans un local prévu à cet effet au sein de Savoie Technolac pour leur offrir une seconde vie … utile !

Quelle est la différence entre une pioche, un pull et une semaine ? La pioche a un manche, un pull a deux manches, et une semaine a dimanche.

Quelle est la différence entre un internaute et son épouse dépensière ? Pendant qu’il clique, elle claque.

Quelle est la différence entre les oiseaux et les banquiers suisses ? Les oiseaux font leurs nids

et les banquiers suisses nient leur fonds.

Quelle est la différence entre le temps et l’éternité ? Si je prenais le temps de l’expliquer,

il faudrait une éternité pour que tu la comprennes.

Quelle est la différence entre Paris, un ours blanc et Virginie ? Paris est métropole, l’ours blanc est maître au pôle, et Virginie aimait trop Paul.

Quelle est la différence entre une girouette et un horloger ? La girouette montre les vents

et l’horloger vend les montres.

La Tchatche de décembre 2023

By 15th décembre, 2023 Presse No Comments

Comme je marchais sur la plage au soir de ma vie, avant de m’enfoncer dans l’océan de Dieu,

je me suis retourné et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.

Chaque pas était un jour de ma vie

et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait remonter mon regard.

Je les ai tous comptés, et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d’angoisse,

les pas assurés et ceux qui trébuchaient.

Du plus loin que j’ai vu, à côté de mes traces, s’imprimait une trace jumelle

et qui m’accompagnait jusqu’à mes derniers pas.

C’était le pas de Dieu qui marchait côte à côte

comme il l’avait promis tout au long de ma vie. Comme un père qui accompagne son enfant,

il avait marché à mon pas. Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles,

il me sembla voir qu’à certains endroits il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable.

C’était l’empreinte de nos jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrance, et de deuil,

lorsqu’on se sent très seul et très abandonné.

Seigneur, ai-je crié,

où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ?

Et le Seigneur m’a répondu

Mon enfant bien-aimé, l’unique trace que tu vois est la mienne, car à ce moment-là, moi,

je te portais dans mes bras.

( conte brésilien partagé par Marie-Thérèse N de P)

La date à laquelle nous fêtons Noël (quarante jours pile avant la Chandeleur commémorant la présentation de Jésus au temple, est avant tout un héritage de la Rome Antique. Bien avant la naissance de Jésus de Nazareth, la fin de l’année solaire (le solstice d’hiver) est une période charnière, pendant laquelle ont lieu de nombreuses célébrations vouées au culte du dieu des semailles et de la fertilité, Saturne. Les Saturnales se déroulent du 17 au 24 décembre : pendant sept jours, famille et amis se rassemblent dans un décor de végétation et de guirlandes et s’o ffrent des figurines de pain ou de terre cuite.

On ne revêt plus la toge, mais la tunique, vêtement des pauvres et des esclaves et on peut même coiffer le pileus libertatis, “bonnet de liberté”, coiffure des esclaves affranchis. Lorsque Jules César réforme le calendrier lunaire alors en vigueur, pour adopter le calendrier solaire, (dit “calendrier julien” et servant de base à notre calendrier actuel), le solstice est improprement fixé au 25 décembre (il a en réalité lieu le 21 décembre). Une erreur qui va perdurer et donner sa date à la Fête de la nativité…

extrait du site L’internaute

La MALARIA

Une maladie a modelé une grande partie des paysages de la métropole au siècle précédent. On a commencé par assécher des hectares de marais et creuser des kilomètres de fossés pour éviter à l’eau de stagner. Puis, on avait cru que l’air vicié, le mauvais air, « mal aria » était à l’origine de ces fièvres redoutables, avant d’apprendre qu’un moustique femelle, devenant de fait, l’animal le plus mortel pour l’homme, en était le vecteur. Il ravage les populations humaines depuis le pléistocène (période qui vient après le pliocène, caractérisée par plus de fossiles et l’apparition de l’homme). La sédentarisation, la fin du nomadisme ont favorisé son développement. Toutankhamon en est sans doute mort, comme un million d’autres malades la même année. Pour endiguer la maladie et venir à bout de l’anophèle (nom masculin de ce moustique dont la femelle transmet le paludisme), l’industrie chimique s’est engagée dans un programme d’éradication en développant, IG Farben en tête, le DDT, un insecticide puissant qui apparaît avant la guerre et se caractérise par son efficacité, mais aussi par ses effets sur l’homme qu’on préfère ignorer. On s’aperçoit bien plus tard que ce produit chimique s’installe dans toute la chaîne alimentaire pour finalement diminuer considérablement la fertilité des hommes. S’il n’avait pas enfin été interdit dans les années 1970, il est probable que l’être humain aurait aujourd’hui cessé de se reproduire … Le paludisme, comme nombre de maladies tropicales, accompagnent leurs porteurs tout au long de leur vie. Les crises qui surviennent sans prévenir repartent aussi subitement, mais généralement s’espacent et perdent de leur intensité.

Extrait de « La volonté » Marc DUGAIN

Une tempête dans un verre d’eau ? Blake Lemoine, un (ex) ingénieur et chercheur dans la division IA de Google, a été licencié pour avoir publiquement affirmé… qu’un chatbot de Google avait une âme, ou plutôt que l’IA était consciente d’elle-même ! Cette étrange affaire trouve son origine dans un article de Blake Lemoine publié sur Medium. Ce dernier y donne des extraits de ses conversations avec le chatbot LaMDA (Language Model for Dialogue Applications), des conversations qui selon l’ingénieur seraient la preuve d’une forme d’état de conscience de l’IA. De fait, certains passages sont troublants: le chatbot demande par exemple à ne pas être débranché ou à être reconnu comme un employé de Google plutôt que comme une chose.

Bouleversé par ses échanges avec l’IA, Blake Lemoine, qui est aussi un Chrétien Conservateur (cela a peut-être joué dans l’analyse), a demandé à ce que Google épargne à LaMDA toute forme d’ »expérience » qui pourrait nuire à son intégrité. La réponse de Google fut plutôt cinglante. Ainsi, Brian Gabriel, le

porte-parole de Google, a publié un communiqué pour retoquer sèchement l’interprétation de Lemoine :« Notre équipe, composée d’éthiciens et de technologues, a examiné les préoccupations de Blake conformément à nos principes en matière d’intelligence artificielle et l’a informé que ses affirmations ne sont pas fondées. Certains membres de la communauté de l’intelligence artificielle envisagent la possibilité à long terme d’une intelligence artificielle sensible ou générale, mais cela n’a pas de sens de le faire en anthropomorphisant les modèles conversationnels actuels, qui ne sont pas sensibles. » Suite à cette mini-polémique, Blake Lemoine prétend avoir été poussé vers la sortie par Google.

De fait, et en l’état des connaissances actuelles, une IA de type conversationnelle ne peut absolument pas être consciente d’elle-même, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle ne soit pas « intelligente », si par intelligence on comprend la faculté à s’adapter à son environnement et/ou à une situation non

prévue (ce que nombre d’IA sont déjà parfaitement capables de faire). Il est d’ailleurs toujours un peu ironique d’entendre certains spécialistes (pas chercheurs) en IA, qui pompeusement nient les capacités d’une machine à être intelligente, être pris la main dans le sac à confondre l’intelligence, qui est multiple,

avec l’état de conscience de soi, qui n’est le propre que de quelques mammifères sur Terre dont l’homme (un peu de philo ne ferait pas de mal à certains de ces « experts », hum…).

Où en est-on maintenant (décembre 2023) dans la crainte des progrès de l’IA ? (NDLR)

La tchatche de novembre 2023

By 7th novembre, 2023 Presse No Comments

HOMMAGE À HUBERT REEVES DISPARU EN OCTOBRE 2023

L’un des rares motifs de satisfaction observés ces dernières années s’est éteint.

Abusé par son look Seigneur des Anneaux, j’en étais venu à espérer qu’il ne nous quitte jamais, qu’il soit oublié par l’administration du Grand Terminus, comme cela n’arrive hélas presque jamais.

Se trouvait-il derrière les lumières quelqu’un qui détestait Hubert Reeves ? Il nous avait si souvent remonté le moral, certains hivers adolescents en nous apprenant que même le moins bien habillé de nous, même le plus laid d’entre nous était tissé de matière d’étoiles ! Oui, nous savoir plus beaux nous rendait du même coup plus intelligents. Combien de questions a-t-il suscité Hubert Reeves ? Combien d’enfants ont dit non à la carrière de trapézistes que leurs parents voulaient leur imposer, pour devenir astronomes, et tant pis si ça paie moins.

Et je me rappelle ce voyage de 5 h. dans le train Paris/Strasbourg où, seulement muni d’un livre d’Hubert Reeves, j’étais fou de joie pour avoir fini par comprendre la notion d’entropie qui décrit un univers où invariablement tout part en cacahuète et finit par disparaître.

Hubert Reeves rayonnait, évoquant physiquement un soleil, et illustrant parfaitement l’idée selon laquelle chacun d’entre nous sommes fils et filles d’étoiles, même si ce n’est pas évident chez tout le monde.

Ce magnifique locuteur passait beaucoup de temps à se taire. Il observait ses arbres millénaires, écoutait dans sa voiture des cassettes de poésie, qu’on imagine modestes. Il devrait être drôlement chouette quand on est un atome, d’avoir eu la chance de faire partie de l’équipe qui a constitué, 91 ans durant, le corps d’Hubert Reeves … Hélas ! Toutes choses ont une fin. Les vendeurs de télescopes ont baissé leurs rideaux de fer. Ce soir les étoiles filantes ont renoncé à filer en hommage au grand homme et nous devons pourtant nous enfants, tous, garder les yeux ouverts dans la nuit. ARTE – Benoit Forgeat

Sur la suggestion d’un nouveau résident, apprenons à connaître

celles et ceux qui adoucissent notre dernier chemin :

ANNE, d’abord, l’enthousiasme et l’intrépidité en bandoulière pour diriger son équipe. Rien n’aurait existé sans elle. Posez-lui un problème et il est réglé avant que vous n’ayez terminé votre discours.

ANNE-SOPHIE. Toujours le sourire aux lèvres, la gaieté contagieuse, et la parole encourageante. Avec elle, on est tranquille, tout ce qui casse se répare comme par enchantement.

BAPTISTE, de son énergie prometteuse, rajeunit le restaurant et l’ambiance.

CHRISTINE, encourage vivement nos animations, et enveloppe nos nuits d’une couverture rassurante.

ERIC. C’est Monsieur Printemps. Et les autres saisons aussi ! Comment il fait notre jardin extraordinaire quand il n’est pas là , et nous donc pour nos gros problèmes ménagers et autres ?

FLORENCE. On ne la connaît pas encore assez, mais on compte bien sur ses talents pour remplacer Yannick lors de ses absences.

GWENOLA. Fidèle gardienne vigilante de nos nuits, en plus des sollicitations diverses auxquelles elle répond volontiers.

ISABELLE. Elle aussi veille sur nos nuits, de toute sa douceur, et assure parfois l’accueil de jour.

LUCAS, présence calme, sûre, rassurante, la force tranquille, résout à peu près tous les problèmes.

MARIE-CHRISTINE, l’indispensable fée du logis ; on peut toujours mettre à profit son expérience acquise lors de ses remplacements de la direction, dans tous les domaines.

MARIELLE : Le pilier du restaurant:avec elle, nos plats sont toujours parfumés de bonne humeur, tant elle trimballe de chaleur humaine de la cuisine à nos assiettes.

YANNICK : Bravo Chef ! Pour la maîtrise de la complexité des menus et le talent à concocter des sauces qui aident nos appétits souvent défaillants, à finir nos repas.

LE CANNABIS

Un troupeau de moutons a survécu à une inondation, et, à la recherche de nourriture ou pour se protéger, il s’est dirigé vers une serre près d’Almyros,qui comportait plusieurs centaines de kilos de plantes en pots, destinées à être repiquées dans les terres. Si une grande partie de la production a été détruite par les intempéries, une autre a été dévorée par les moutons. Or, il s’agissait de chanvre, la plante à l’origine du

cannabis, notamment thérapeutique. Quelque 300 kilos seraient ainsi partis dans l’estomac des moutons.

Nous avons perdu 80% de notre production à cause des inondations” explique le propriétaire

de la plus grande serre de cannabis d’Europe centrale.

Nous avons essayé de sauver tout ce que nous pouvions, puis nous avons soudainement vu des moutons et des chèvres paître à l’intérieur de la serre poursuit-il, évoquant un

“comportement étrange” des animaux.

“Les moutons sautaient plus haut que les chèvres, ce qui n’arrive jamais”, ironise-t-il.

“Ils étaient tout fous.”

Très marqués par la guerre, d’anciens soldats ukrainiens sont confrontés à des troubles de stress post-traumatique.Pour mieux dormir ou évacuer une partie de leur anxiété, ils sont nombreux à recourir au cannabis … Des médecins souhaitent le lancement d’études scientifiques, tandis que le président Zelensky réfléchit à une modification des lois sur les drogues. L’hypnose aussi aurait de bons résultats.

Une résidente des Hespérides s’est vu prescrire par son médecin, de l’huile au CBD (gouttes à mettre sous la langue) pour combattre la fatigue, améliorer la sphère musculaire et articulaire, et participer à l’équilibre général de l’organisme. Ce sont les laboratoires STUM à Larmor-plage qui la commercialisent. Certains thérapeutes en craignent l’impact sur la structure mentale.

NOVEMBRE 2023

Miz du : c’est le « mois noir » des Bretons, le mois de novembre. Celui pendant lequel la nuit chasse le jour, le mauvais temps apporte la grisaille et réveille parfois les peurs ancestrales chez les âmes celtes. Préparons-nous à cette longue traversée qui nous amènera aux lueurs nouvelles du printemps.

En novembre, les vents tournent à l’aigre. Ils sentent le bois brûlé, l’iode sursalé. Ils deviennent fous, cherchent un axe de la terre, s’appuient gauchement, se chamaillent entre eux. Ils perdent la tête, veulent être aussi forts que la lune, que le soleil. On ne les reconnaît plus. On s’agace de leurs humeurs absurdes. On les sent ailleurs, bousculés, ivres d’eux-mêmes. Parfois, la nuit devient un immense gribouillis de zéphyrs. François Simon.

Le célèbre arbre de Sycamore Gap, situé près du mur d’Hadrien dans le nord-est de l’Angleterre, a été “délibérément abattu”. Un “acte de vandalisme bête”, dénoncé par l’Autorité du parc national de Northumberland.

Le majestueux érable était notamment connu pour être apparu au cinéma dans “Robin des Bois” en 1991, puis élu « arbre de l’année » en 2016. Il était un des symboles de l’Angleterre et parmi les plus photographiés du Royaume-Uni. Il n’en reste plus qu’une simple souche !

La Tchatche septembre 2023

By 7th septembre, 2023 Presse No Comments

OÙ L’ON DÉCOUVRE AVEC LES OUVRIERS QUE SI L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR, SON ABSENCE EMPESTE …

 1836, Paris, actuel 15e arrondissement. Au retentissement de la sonnerie, un flot d’ouvriers s’échappe de l’usine à gaz de Grenelle et met le cap à l’Est, vers les quartiers ouvriers de la capitale et de ses faubourgs. Plus discrètement et à contretemps, les cadres sortent à leur tour et prennent aussi la route du retour chez eux. Avec une différence notable : contrairement aux ouvriers, ils se dirigent vers l’Ouest. 

Fonderie au XIXème siècle

À l’époque, une séparation est-ouest de la capitale commence en effet à se dessiner. L’explication de ce phénomène social est à chercher du côté du vent. La brise venue du bois de Boulogne pour rafraîchir l’ouest. Maximilien Luce, Fonderie à Charleroi, la coulée, 1896, Non, ce n’est pas ce type de vent qui détermine cette répartition géographique des classes sociales. Le responsable, c’est ce vent qui souffle la plupart du temps d’Ouest en Est et se charge des fumées noires et des odeurs étouffantes que rejettent les usines.

En pleine révolution industrielle, ces pollutions augmentent d’année en année et, poussées par le vent, planent constamment au-dessus de l’est de Paris. La qualité de vie des ouvriers en est bien sûr très amoindrie.
Aujourd’hui, on appelle cela une inégalité environnementale : une exposition aux facteurs de pollution des milieux (air, sol, eau) ou aux aléas environnementaux qui n’est pas la même pour toutes les populatio
n. Les ouvriers logés à l’est souffrent donc d’une double peine : à leurs difficultés socio-économiques s’ajoutent les pollutions atmosphériques et leurs conséquences. Notamment les maladies respiratoires, même si on ne fait pas forcément le lien à l’époque.

L’usine de Grenelle ferme au début du 20e siècle, suivie progressivement par d’autres fabriques, qui déménagent en périphérie. Leur départ ne change cependant rien à l’implantation géographique des classes sociales, trop fortement établie. Comme bien des capitales européennes, Paris conserve ainsi les marques d’une inégalité environnementale disparue il y a plus d’un siècle.

LE SAVIEZ-VOUS  ?

– Le Mont Everest grandit d’environ 4 millimètres chaque année.

– Le Canada possède plus de lacs que le reste du monde réuni. Plus de 60% des lacs se trouvent au Canada.

– 99% de toute la Libye est recouverte par le désert.

– Il n’y a aucune terre située sous le Pôle Nord
. Juste de la glace qui recouvre l’océan arctique, au-dessus de la plaine abyssale polaire (nommée aussi bassin d’Amundsen ou encore bassin du Fram) et à proximité de la dorsale de Lomonossov. A la verticale du pôle, l’océan atteint une profondeur de 4 261 mètres.

– Il y a 9 millions de femmes de plus que d’hommes en Russie.

– En 1867, la Russie vendit le territoire de l’Alaska aux Etats-Unis pour 7.2 millions de dollars.

– Pénurie de chameaux en Arabie Saoudite : le pays est désormais obligé d’importer les chameaux d’Australie. 
Le pays possède en effet la plus grande population de chameaux sauvages. Ce qui peut paraître comme une bizarrerie géographique s’explique en réalité facilement : ces animaux ont été importés d’Inde jusqu’en Australie par les colons anglais au 19e siècle.

La première fois que j’ai fait griller du sésame dans une poêle pour préparer du gomasio, j’ai cru que le « Sésame, ouvre-toi d’Ali Baba et les quarante voleurs » témoignait des riches arômes de cette graine originaire de l’Inde joliment nommée AJONJOLI par les Espagnols. En humant la graine en train de chauffer, j’imaginais que le feu ouvrait tout simplement la porte protégeant ses merveilles. Puis, j’ai été tentée par une autre interprétation : « Sésame, ouvre-toi » était la transposition légendaire des propriétés inouïes de cette minuscule graine qui sert depuis le début des temps à fabriquer une huile exceptionnelle.

Fortifiant le système nerveux, stimulant la mémoire et l’activité intellectuelle sans agressivité nutritive, le sésame était un dopant bien connu des soldats grecs de l’Antiquité qui emportaient en campagne des rations énergétiques de sésame broyé, parfumé de cumin, pour se requinquer. On me certifia même que cette perle de bienfaits sauverait peut-être l’humanité de la faim, vu sa prodigieuse richesse. J’étais presque convaincue par cette interprétation lorsqu’on me parla de surnaturel : les dieux assyriens avaient bu du vin de sésame avant de créer le monde. Les Chinois avaient brûlé, il y a quelques milliers d’années, l’huile de sésame pour fabriquer les suies de leurs meilleures encres. Un esprit rationnel s’offusqua de ma crédulité. « Sésame ouvre-toi » trouvait sens dans son produit par la graine lorsqu’elle sort de sa gousse. Ce petit bruit sec ressemblait, prétendait-il, à celui, magique et discret, de l’ouverture d’un loquet … !

Extrait de «Voyages en gourmandise » de Chantal PELLETIER.

LE PARIS-BREST

Contrairement à ce que colportent certaines personnes mal informées, le gâteau Paris-Brest n’est pas né dans le sillage du chemin de fer parti, au XIXème siècle, à la conquête de l’Ouest armoricain. Cette gourmandise qui se place à la quinzième position des pâtisseries préférées des Français, est née, en 1910, dans l’esprit et le laboratoire de Louis Durand, pâtissier à Maisons-Laffitte, en région parisienne. Cet artisan qui voyait les cyclistes passer sous son enseigne, eut l’idée géniale d’inventer ce gâteau en forme de roue, rendant ainsi hommage aux forçats de la route …

La recette du Paris-Brest est assez simple : il s’agit d’une pâte à choux croquante en forme de couronne fourrée d’une crème pralinée. Le tout parfumé d’amandes effilées. Un délice … D ‘autres pâtissiers ont tenté de s’attribuer la paternité du Paris-Brest. Mais Louis Durand a tenu la corde, et son fils Paul aussi. En 1930, ce dernier a tenté de déposer un brevet, mais le Paris-Brest était si répandu qu’il lui a été impossible d’arriver à ses fins … Depuis, le Paris-Brest a connu bien des métamorphoses : le gâteau individuel de base se décline maintenant en larges couronnes familiales de plus de 20 cm. de diamètre. Dans une pâtisserie brestoise, un professionnel de la crème au beurre, peu orthodoxe, lui donne même la forme d’un éclair longiligne, gommant du même coup toute référence aux roues des vélos. Certains ont troqué la praline pour le chocolat ou la crème au rhum. Il a aussi parfois changé de nom, devenant ainsi le Paris-New York ou Paris-Metz … Pour trouver le Paris-Brest historique, il faut pousser la porte de la magnifique pâtisserie de Stephane Levêque, l’arrière-petit-fils de Louis Durand, à Maisons-Laffitte. Sur la devanture est écrit blanc sur noir « c’est ici que Louis Durand créa en 1910 le Paris-Brest » Vu dans Le Télégramme-Dimanche

La Tchatche d’ août 2023

Bientôt 70 ans que la Patrouille de France a vu le jour. Incorporé en janvier 1954 à la base aérienne de Reims, qui abritait la 3ème Escadre de Chasse équipée d’avions de chasse F 84 à réacteur, j’ai été témoin du retour des officiers et sous-officiers des États-Unis, où ils avaient effectué des stages de formation de pilotes et de techniciens de maintenance.

C’est à cette époque que la Patrouille de France a été créée par le commandant Delachenal. Ce projet n’a pas été sans difficultés, car plusieurs pilotes se sont crashés avec leurs avions lors des entraînements. Mais malgré ces obstacles, la patrouille a su persévérer.

Aujourd’hui, la Patrouille de France a considérablement évolué. Lors de ses performances au cours de certains défilés, elle offre avec brio des prestations remarquables, accompagnées de fumigènes tricolores. Les pilotes talentueux exécutent des manœuvres précises et synchronisées, faisant preuve d’une maîtrise exemplaire de leurs appareils.

Le 25 novembre 2009 pour la première fois au monde, une patrouille acrobatique est commandée par une femme puisque c’est à cette date que le commandant Virginie Guyot devient leader de la Patrouille de France. Elle est la première femme à intégrer cette unité prestigieuse, et à en prendre le commandement, et toujours la seule à ce jour, à avoir dirigé une patrouille acrobatique nationale. Bravo Mesdames ! En 2011, elle passe la direction à son second, le commandant Cedric Tranchon. La Patrouille de France est un symbole de fierté nationale et l’ambassadrice de l’excellence et de l’expertise des pilotes français. Elle est le reflet du savoir-faire et du professionnalisme de l’Armée de l’Air française. Au fil des décennies, elle a su s’adapter aux nouvelles technologies et aux exigences du monde moderne de l’aviation, restant ainsi à la pointe de l’innovation. (Texte émanant de Wikipedia sur énoncés de Jean G)

UN PEU DE CULTURE NE NUIT PAS !

Pour s’endormir un peu moins ignorant ce soir : voici l’origine et la signification du mot NUIT :

Dans de nombreuses langues européennes, le mot NUIT est formé par la lettre « N » suivi du chiffre 8 de

la langue respective du pays.

La lettre « n » est le symbole d’un chiffre indéfini et le numéro 8 couché ∞ symbolise l’infini

Ainsi, dans toutes les langues, NUIT signifie l’union de l’infini : n + 8 ……….. Voici quelques exemples :

PORTUGAIS : noite = n + oito (8) ESPAGNOL : noche = n + ocho (8)

ANGLAIS : night = n + eight (8) ITALIEN : notte = n + otto (8)

ALLEMAND : nacht = n + acht (8) FRANCAIS : nuit = n + huit (8)

Heureux celui qui transmet le savoir et vous conseille 8 heures de sommeil.

Et n’oubliez pas « Ne pas dormir … nuit » disait Raymond Devos ……………………………. Bonne nuit !


« Mon éloge de la fadeur sera « un homard bleu d’amande, artichauts grillés, écorce confite de yuzu » *. Il prendra la forme d’une goutte d’eau, travaillée avec du blanc d’oeuf. Je veux aller crescendo dans les saveurs, le yuzu et son parfum puissant se nicheront au cœur de la goutte, dans la dernière bouchée. Je vais ajouter ces quelques vers de Lao Tseu sur la carte « Le salé et l’acide ont part, l’un et l’autre, à tout ce qu’on peut aimer, Mais c’est au centre que réside la saveur suprême – qui n’en finit jamais  – »

*yuzu = agrume originaire de l’est de l’Asie (Citrus junos), hybride de mandarine sauvage (C. reticulata var. austera) et de citron d’Ichang (Citrus ichangesis)

Extrait de « Les Lettres d’Esther » Cécile PIVOT

AUTO-INTERVIEW D’UN NOUVEL ARRIVANT

Nouveau 424 aux HESPERIDES DU PONANT

Jacques II (il y en avait un avant)

Né en 1938 dans le 92                                                                                 ( c’était ou ?)

A défilé a 14 ans sur les CHAMPS ELYSEES le 14 juillet 1952 a PARIS   (pourquoi ?)

Scolarité normale jusqu’au Bac MT                                        ( à l’époque seulement 4 séries lesquelles ?)

Puis dans une des nombreuse Ecoles Centrales (de Paris a Pékin)

Puis dans l’Automobile.

Puis Retraite à LORIENT et LARMOR PLAGE

Pendant ce temps une épouse 2 enfants 3 petits enfants . 

Joue aux échecs. 

Les ? attendent une réponse (remue-méninges)

LE TRAIN DE MA VIE

A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.

On croit qu’ils voyageront toujours avec nous,

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.

Et elles sont importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie).

Et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leur siège.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attente, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on leur donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendons du train,

Nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront le voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.

Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Joli message à partager avec tous les passagers de votre train.

(texte de Jean d’Ormesson transmis par Marie-Thérèse N de S)

La Tchatche de juillet 2023

By 1st juillet, 2023 Presse No Comments

Journée sympa aux Hespérides. Lucas avait invité Sébastien, un ami du Musée de la Compagnie des Indes qui nous a offert une conférence. Avec sa passion pour l’histoire des grandes découvertes maritimes, l’envoyé a su captiver l’auditoire dès le début de sa présentation. La salle était plongée dans une ambiance chaleureuse et excitée, alors que les résidents âgés s’étaient rassemblés pour voyager à travers le temps et l’espace. Sébastien a commencé en retraçant l’histoire des grands navigateurs qui ont osé se lancer à la conquête des océans inconnus.

Il a évoqué les exploits de Bartolomeo Diaz, Marco Polo, Christophe Colomb et bien d’autres, tout en soulignant leur courage et leur ténacité face à l’immensité de l’inconnu.

Pour rendre son récit encore plus vivant, il a utilisé des projections sur grand écran. Les images colorées et les cartes anciennes ont donné vie aux récits des explorateurs, permettant aux résidents de visualiser les paysages exotiques, les bateaux majestueux et les rencontres avec de nouvelles cultures.

La conférence était également ponctuée de récits fascinants sur les échanges commerciaux entre l’Europe et les Indes. Les résidents ont appris comment la Compagnie des Indes a été créée pour stimuler le commerce et les échanges culturels avec les contrées lointaines. Sébastien a partagé des anecdotes sur les épices, les tissus précieux et les trésors rapportés des Indes, suscitant l’émerveillement de son public en exposant des objets rares et raffinés.

Au fur et à mesure que la conférence progressait, les résidents seniors étaient immergés dans un récit captivant, transportés par les aventures maritimes. Certains se sont rappelé leurs propres voyages, tand/ is que d’autres rêvaient de terres lointaines qu’ils n’avaient jamais visitées.

À la fin de la présentation, les applaudissements nourris ont résonné dans la salle, témoignant de l’enthousiasme et de l’appréciation des résidents. Ils ont remercié chaleureusement l’envoyé du Musée de la Compagnie des Indes d’ avoir partagé son savoir et ravivé leur intérêt pour l’histoire maritime.

Cette conférence a été bien plus qu’un simple événement culturel pour les résidents seniors. Elle a suscité des souvenirs, ravivé des passions et ouvert de nouvelles perspectives sur le monde. Sébastien a réussi à transmettre l’excitation des grandes découvertes maritimes, laissant dans le cœur des résidents un goût d’aventure et de curiosité renouvelée.

E N ROUTE VERS L’AVION VERT(Le Canard enchaîné)

L’AVENTURE EST DANS LE BUS. Un jour, me déplaçant en bus, je vis monter une très jeune fille, mince, jolie, qui étonnamment, arborait superbement une poitrine opulente – contrairement à celles qui, suivant des régimes de famine les conduisant à l’anorexie, ne rêvent que de s’habiller en 32 ou 34 …Je ne pouvais m’empêcher d’observer cette jeune personne, pour finalement découvrir à travers sa robe au tissu transparent, que son sein gauche portait le tatouage d’un cadenas ; mon regard aussitôt glissa vers le sein droit et me renvoya le dessin d’une clé ! … Amis aventuriers, circulez en bus, attrapez à pleines mains l’humour espiègle qui circule dans nos transports lorientais !

LE POIVRE – Au Moyen âge, les Italiens, plus précisément les Vénitiens, détiennent le monopole du commerce des épices en Europe. La Sérénissime commerce en effet très tôt avec les Arabes. La richesse d’une famille, à l’époque, se mesure à son stock d’épices. Celles-ci servent également de monnaie d’échange, d’où l’expression : « payer en espèces », à l’origine « payer en épices ».

Ainsi, lorsque les croisés, au XIIe siècle, s’emparent de la ville de Césarée, en Palestine, ils sont récompensés avec un kilogramme de poivre ! Une fortune à l’époque… L’expression « payer en espèces” nous vient du latin “species” qui peut être traduit de différentes façons: épices, espèces, denrées, marchandises…

Le poivre servait autrefois de monnaie d’échange lors de rançons ou encore de redevance au Moyen Âge. On retrouve, dans des manuscrits anciens, un passage racontant l’exigence de Clovis envers le monastère de Corbie, de lui fournir un revenu annuel de trente livres de poivre … Les épices, et particulièrement le poivre, servent aussi longtemps de valeur refuge et même de devise.

Au XIe siècle, les épices avaient une valeur insensée du fait de leur rareté. Le poivre se vendait au grain et présentait une telle stabilité monétaire que beaucoup d’États et de villes comptaient avec lui comme avec un métal précieux. On achetait d’ailleurs des terres ou payait une dot en grains de poivre … Les banquets organisés en 1476 pour le mariage du duc Georges le Riche affichent des quantités impressionnantes : 386 livres de poivre, 286 de gingembre, 207 de safran, 205 de cannelle, 105 de clous de girofle et 85 livres de noix de muscade …

La plus ancienne preuve de ce commerce provient de la momie de Ramsès II dont l’abdomen et les cavités nasales contenaient des grains de poivre (espèce Piper nigrum ) qui ne pouvait provenir que du sud de l’Inde, et était vraisemblablement utilisée dans le processus d’embaumement … Le déclin des épices en Europe au XVIIe siècle coïncide avec le succès des nouveaux produits stimulants : café, tabac, thé et chocolat

Du côté de l’usage médicinal : miracolo ! : La pipérine est l’une des principales substances actives du poivre et surtout son meilleur atout pour la digestion. Cette petite baie est aussi un excellent carminatif (pour expulser les gaz intestinaux). C’est un stimulant de toutes les glandes digestives, y compris du foie et du pancréas. Les vertus du poivre ne s’arrêtent pas là : il libère la respiration, notamment grâce à ses propriétés expectorantes et est aussi efficace contre les douleurs articulaires. Enfin n’oublions pas les vertus aphrodisiaques de cette petite baie qui stimule les organes.

La DICTÉE du jeudi 15 juin aux Hespérides du Ponant

La Musique est un cadeau de la vie. Elle console, apaise, réconforte et aide à vivre. M. Tremblay

La ronde des chansons

Combien d’entre nous se sont fait(1) la voix en ânonnant des comptines ressassées ?

Aujourd’hui, nous avons tous, un jour ou l’autre, un petit air qui trotte dans la tête et qui nous colle aux basques. Quels que (2) soient le jour et l’heure, nous susurrons (3), nous sifflotons, nous fredonnons, nous chantonnons . . . Et la chanson va son chemin. Bénis soient les chœurs (4) qui, avec des sol et des do (5), ont sauvegardé le chant choral ! Merci aux troubadours qui se sont produits avec guitares, violons, accordéons, harmonicas. Merci aux sonneurs de bagads (6) soufflant dans leurs bombardes ou leurs binious. Chapeau aux boute-en-train (7) qui,quelque (8) amateurs qu’ils soient, s’époumonent (9) à interpréter divers chants lors de la Fête de la musique.

Alors, vous aussi, chantez : des ballades, des plains-chants (10), des opérettes, du gospel et même . . . l’hymne national ! Mais, chantez !

Les pièges de Marcelle : 1) Attention à l’accord avec le sujet 2) Ne pas mettre quelque. 3) un S entre 2 voyelles pourtant ! 4) c’est mieux que coeurs ! 5) Les notes de musique sont invariables. 6) Le vrai pluriel en langue bretonne c’est bagadou mais la langue française des journalistes a mis un S.

7) Invariable et mettre traits d’union. 8) adverbe invariable. 9) Un seul N ! 10) Et non pleins chants.

La Tchatche de juin 2023

La vie est une cerise… La mort est un noyau… L’amour un cerisierJacques Prévert

Rebelle et soumise, paupières baissées, Quitte ta chemise, belle fiancée, L’amour est cerise et le temps pressé, C’est partie remise pour aller danser… Jean FERRAT

« Le temps des Cerises » est une chanson dont les paroles sont écrites en 1866 par Jean Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 1868 … Bien que lui étant antérieure, cette chanson est néanmoins fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l’auteur étant lui-même un

communard ayant combattu pendant la Semaine sanglanteJean Baptiste Clément écrivit cette chanson en 1866, lors d’un voyage vers la Belgique. Sur la route des Flandres, il fit escale dans la maison située près de l’estaminet du lieu-dit de la poste. La maison entourée de cerisiers anciens inspira l’auteur … , Jean Baptiste Clément dédie sa chanson à une ambulancière rencontrée lors de la Semaine sanglante, alors qu’il combattait en compagnie d’une vingtaine d’hommes : « À la vaillante citoyenne Louise, l’ambulancière de la rue de la Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871. » À la fin des paroles, il explicite cette dédicace : « Puisque cette chanson a couru les rues, j’ai tenu à la dédier, à titre de souvenir et de sympathie, à une vaillante fille qui, elle aussi, a couru les rues à une époque où il fallait un grand dévouement et un fier courage ! Le fait suivant est de ceux qu’on n’oublie jamais : Le dimanche, 28 mai 1871 […]. Entre onze heures et midi, nous vîmes venir à nous une jeune fille de vingt à vingt-deux ans qui tenait un panier à la main. […] Malgré notre refus motivé de la garder avec nous, elle insista et ne voulut pas nous quitter. Du reste, cinq minutes plus tard, elle nous était utile. Deux de nos camarades tombaient, frappés, l’un, d’une balle dans l’épaule, l’autre au milieu du front… »

« Nous sûmes seulement qu’elle s’appelait Louise et qu’elle était ouvrière. Naturellement, e lle devait être avec les révoltés et les las-de-vivre. Qu’est-elle devenue ? A-t-elle été, avec tant d’autres, fusillée par les Versaillais ? N’était-ce pas à cette héroïne obscure que je devais dédier la chanson la plus populaire de toutes celles que contient ce volume ? »

Dans La Commune Histoire et souvenirs (1898), Louise Michel rappelle cette dédicace en indiquant indirectement qu’elle n’est pas la Louise du Temps des cerises : « Au moment où vont partir leurs derniers coups, une jeune fille venant de la barricade de la rue Saint-Maur arrive, leur offrant ses services : ils voulaient l’éloigner de cet endroit de mort, elle resta malgré eux. Quelques instants après, la barricade jetant en une formidable explosion tout ce qui lui restait de mitraille elle mourut dans cette décharge énorme, que nous entendîmes de Satory. À l’ambulancière de la dernière barricade et de la dernière heure, J.-B. Clément dédia longtemps après la chanson des cerises. Personne ne la revit. […] La Commune était morte, ensevelissant avec elle des milliers de héros inconnus. »

Paris, 15 juin 1940. La capitale est occupée depuis une journée lorsque les nazis envahissent les sous-sols d’un hôtel particulier. Leur objectif, faire main basse sur un fabuleux trésor : les réserves d’or de la France ! Catastrophe… À ceci près : les 10 000 m2 de la cave sont vides.

Car le gouvernement français a eu du nez. Dès 1939, il exfiltre l’or du pays. Une routine, ou presque : on avait fait de même avant les guerres de 1870 et 1914. Mais cette fois, le pactole voyage plus loin. D’abord les ports de Brest, Le Verdon-sur-Mer et Toulon, puis la traversée de l’Atlantique en bateau, direction les États-Unis, la Martinique et le Sénégal.

Pourtant, en mai 1940, il reste des tonnes de lingots à évacuer… Eh oui ! la France possède son pesant d’or. Un sacré atout : plus ce précieux stock est gros, plus la monnaie du pays est puissante. 
C’est le principe de l’étalon-or, que l’on voudrait abandonner depuis des années sans vraiment y parvenir. En tout cas, avec le deuxième stock de métal jaune au monde, la France est bien pourvue.

Revers de la médaille, cela fait une montagne d’or à empaqueter, charger, expédier… Le ministre des Finances, Lucien Lamoureux, insiste pour évacuer jusqu’au dernier lingot, mais le gouvernement refuse : quel signal pessimiste pour la population ! Tant pis, Lamoureux désobéit, organise le transport du stock restant.
C’est grâce à lui que le 15 juin 1940, les nazis pénètrent dans une Banque de France à sec ! À cet instant, tout n’est pourtant pas réglé : une partie de l’or est toujours à Brest, en cours de chargement sur des navires que les occupants, arrivés un brin trop tard, ne pourront pas arrêter. Ouf ! À la fin du conflit, la France rapatrie ce qui reste de son or. Ce qui reste ? Oui, une partie a permis d’acheter du matériel militaire américain. 
D’autres, comme les Britanniques, ont fait de même, si bien que les États-Unis possèdent désormais les 2/3 du stock d’or mondial. De quoi imposer un nouvel étalon pour succéder à l’or : le dollar !

QUELQUES RÉSIDENTS NOUVEAUX SONT ARRIVÉS AUX HESPÉRIDES ET APPORTENT AINSI UNE AMBIANCE NEUVE.

. BIENVENUE !

Une maladie a modelé une grande partie des paysages de la métropole au siècle précédent. On a commencé par assécher des hectares de marais et creuser des kilomètres de fossés pour éviter à l’eau de stagner. Puis, on avait cru que l’air vicié, le mauvais air, « mal aria » était à l’origine de ces fièvres redoutables, avant d’apprendre qu’un moustique femelle, devenant de fait, l’animal le plus mortel pour l’homme, en était le vecteur. Il ravage les populations humaines depuis le pléistocène (période qui vient après le pliocène, caractérisée par plus de fossiles et l’apparition de l’homme). La sédentarisation, la fin du nomadisme ont favorisé son développement. Toutankhamon en est sans doute mort, comme un million d’autres malades la même année. Pour endiguer la maladie et venir à bout de l’anophèle (nom masculin de ce moustique dont la femelle transmet le paludisme), l’industrie chimique s’est engagée dans un programme d’éradication en développant, IG Farben en tête, le DDT, un insecticide puissant qui apparaît avant la guerre et se caractérise par son efficacité, mais aussi par ses effets sur l’homme qu’on préfère ignorer. On s’aperçoit bien plus tard que ce produit chimique s’installe dans toute la chaîne alimentaire pour finalement diminuer considérablement la fertilité des hommes. S’il n’avait pas enfin été interdit dans les années 1970, il est probable que l’être humain aurait aujourd’hui cessé de se reproduire … Le paludisme et nombre de maladies tropicales, accompagnent leurs porteurs tout au long de leur vie. Les crises qui surviennent sans prévenir repartent aussi subitement, mais généralement s’espacent et perdent de leur intensité.

Extrait de « La volonté » Marc DUGAIN

La Tchatche de mai 2023

UNE VASQUE POUR LES OISEAUX

La vasque aux oiseaux

Marielle, employée de notre résidence des Hespérides, avait un cœur généreux et aimait la nature. Elle avait donc décidé d’installer une vasque dans notre jardin extraordinaire, qu’elle remplissait chaque jour pour les oiseaux …

Malgré les chats errants qui rôdaient dans le quartier, les oiseaux de Lorient venaient régulièrement s’abreuver et se baigner dans la vasque …

U n jour, un chat noir et blanc s’approcha de la vasque en rasant les murs. Les oiseaux alertés par son approche, s’envolèrent en piaillements effrayés.

Marielle qui avait suivi la scène de sa fenêtre soupira. Elle ne pouvait empêcher les chats de venir, mais elle avait décidé de ne pas abandonner les oiseaux …

Ainsi, la vasque de Marielle devint un lieu de rencontre paisible pour les oiseaux de Lorient qui pouvaient se désaltérer et se rafraîchir en toute sécurité. Marielle était heureuse d’avoir créé un petit coin de paradis pour les animaux du quartier … Quel bonheur d’y voir les oiseaux s’ébattre ! (Texte rédigé par Intelligence artificielle via chat GPT)

NAISSANCE INSOLITE

Un sombre soir d’automne, un char-à-banc circulait entre Le Faouët et Guémené, dans le pays Pourlet. Dans cette voiture, se trouvait, avec son mari, avec l’intention de se rendre au cabinet du médecin à Guémené, une jeune femme sur le point d’accoucher.

Le char à bancs

A mi-chemin entre ces deux petites villes, se trouve le bourg de Kernascléden où habitait avec nous ma grand-mère Maïchan (Marie-Jeanne) qui se trouvait être l’accoucheuse de toute la région, jusqu’à l’arrivée du jeune médecin.

Dans la voiture, les contractions se succèdent, et il est urgent d’intervenir. Probablement informés de l’existence de Mémé Maïchan, ils se présentent à notre maison. On entend frapper à la porte : des coups impératifs que papa, dont la chambre est au 1er étage, entend le premier. Il descend très vite, et arrivé en bas de l’escalier, il a juste le temps de présenter sa pachtellen, dans laquelle un bébé glisse : un être est né à la lumière ! Mémé Maïchan vite sortie de l’autre chambre elle aussi, et familière des rituels d’hygiène qui accompagnent l’arrivée d’un bébé, s’est empressée de donner ses premières ablutions à ce petit enfant inattendu, et de le langer !

Nous n’avons plus jamais entendu parler de ce couple, ni de son descendant. Dame ! ce n’était pas un endroit glorieux où arriver sur terre, nous étions une famille très pauvre, et ça se voyait, mais papa garda cette étincelle qui s’alluma dans son cœur cette froide nuit de novembre, et y resta gravée jusqu’au bout de sa vie. Il racontait volontiers non sans émotion l’événement exceptionnel, : recevoir un bébé dans sa chemise !

Vive le 1er mai

Le 1er mai c’est pas gai

Je trime a dit le muguet

Dix fois plus que d’habitude

Regrettable servitude !

Muguet sois pas chicaneur,

Car tu donnes du bonheur

Pas cher à tout un chacun

Brin d’muguet tu es quelqu’un ! Georges Brassens

La Tchatche d’avril 2023

Revue d’actualités éditée pour les résidents des Hespérides à Lorient. Introuvable en kiosque. N° 24 avril 2023

Il y a quelques mois déjà, j’ai eu la chance de découvrir un nouvel habitant à la résidence.

 C’était le 29 Juillet dernier.

Un frottement contre les baies vitrées du salon m’avait tout d’abord intriguée vers minuit. Alors, munie de mon téléphone portable en mode lampe torche me voilà à faire le tour de jardin (extraordinaire – NDLR – )à la recherche de l’auteur de ce bruit et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir devant moi, ce petit animal solitaire à pics, de petit gabarit, au nez long et fin!!

Ce petit mammifère insectivore avait alors élu domicile dans le jardin de la résidence puisque, je pouvais le rencontrer à chacune de mes nuits de gardes vers vingt-trois heures, voire minuit au plus tôt…

Puis cet hiver, ce jeune hérisson a trouvé refuge pour son hibernation et, dernièrement, j’ai à nouveau eu le bonheur de le retrouver de nuit en plein festin.

Le jardin a tout pour lui plaire. 

Zéro pesticide ou insecticide chimiques, il a des haies, des feuilles mortes, le composteur, le point d’eau, des insectes, aucun prédateur, etc…

Il en fait le tour chaque nuit afin de remplir son estomac et se dégourdir et croyez-moi, il court vite le bougre!!! 

Il est un peu craintif et à la fois, très curieux de son environnement.

Une excellente aide pour Éric et un réel réjouissement de le savoir à la résidence à crapahuter la nuit.

Ne le dérangeons pas, laissons le paisible et surtout ne le nourrissez pas, car ça pourrait lui nuire plus qu’autre chose! 

L’auteure de ce mot rôde souvent dans l’enceinte de l’établissement.

Elle ne pique pas mais mord peut-être!? :-p

A-S G

Extraits de Remue-Méninges du 6 mars

CITATION. Nous sommes des êtres de langage et néanmoins la parole ne peut pas tout dire.

Pierre LEGENDRE

Une devinette : on exprime mon nom sans prononcer un mot. Si on prononce mon nom je disparais aussitôt. Qui suis-je ?

Voir corrigés ci-dessous après la ligne rouge

Dès que le printemps revient

Le mois d’avril reprend ses quartiers, les jours rallongent.

Autour d’elle, la nature fait ses adieux à l’hiver.

Dans les arbres, les feuilles naissantes offrent une palette printanière allant du vert d’eau à l’émeraude.

Les oiseaux s’époumonent à faire tourner les têtes.

Plus qu’à une douce symphonie, ce réveil ressemble à une joyeuse cacophonie . Janine R.

_________________________________________________________________________________

Corrigés de R-M

CITATION

l’auteur ; Pierre Legendre : juin 1930- mars 2023 ; historien du Droit et psychanaliste (ligne Jacsues Lacan) français ; professeur émériteà l’Université de Paris I ; fondateur du laboratoire européen pour l’étude de la filiation ; s’est interrogé sur les fondements langagiers de toute société humaine ; son œuvre (parfois contestée) se fonde sur les bases d’une discipline qu’il nomme « anthropologie dogmatique ».

MISE EN TRAIN

1) Devinette > le silence !

2) Exercice d’élocution > «  Trois tortues trottaient sur ton trottoir très étroit »

La Tchatche de mars 2023

“Le travail des femmes n’est pas un cadeau pour les femmes, c’est un cadeau pour la société.” Coline Serreau Où l’on découvre la vocation tardive d’une icône.   We can do it… Nous pouvons y arriver ! Oui, mais quoi ? Pour les personnes qui luttent aujourd’hui en faveur de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes, le message de cette affiche est clair : nous pouvons imposer un monde plus juste, dans lequel naître femme ne sera plus un handicap social.


À l’origine, cette image transmettait pourtant un message bien différent

En 1942, le dessinateur John Howard Miller travaille pour une entreprise américaine engagée, comme bien d’autres, dans l’effort de guerre. Elle conçoit des radars et autres instruments électroniques de visée.

Les États-Unis produisent alors des armes à tour de bras. Il faut équiper leurs soldats, mais également les Britanniques, puis les alliés soviétiques et chinois !Le souci, c’est que depuis leur entrée en guerre, en décembre 1941, les Américains doivent résoudre une équation impossible : produire plus, avec moins d’ouvriers. Car au fil du conflit, 16 millions d’hommes intègrent l’armée. Des femmes s’engagent aussi – plus de 300 000 – mais la main-d’œuvre féminine devient le plus gros réservoir disponible pour l’industrie.
Voilà pourquoi Miller donne ici la parole à cette ouvrière motivée. Et il n’est pas le seul à le faire : partout dans le pays, des images similaires incitent les femmes à se remonter les manches. Entre 1940 et 1944, on passe ainsi d’environ 12 millions de travailleuses à près de 20 millions !Probablement inspiré par une photographie de presse figurant une certaine Naomi Parker sur une chaîne de production de l’aéronavale, Miller reprend les codes de la représentation du travail masculin. Son ouvrière souligne sa force en montrant son biceps, elle affiche sa détermination en serrant le poing et plonge son regard fier dans le nôtre.Et si le maquillage conserve quelque chose du stéréotype de la féminité alors en vigueur, le corps en rotation de l’ouvrière évite toute sexualisation. Les ingrédients étaient ainsi réunis pour offrir une seconde vie à cette affiche : rééditée en carte postale en 1985, elle devient le symbole féministe que nous connaissons aujourd’hui !

Vous pouvez le faire !

(extrait du site Economitips)







« Voilà le mois de février qui va s’en aller » Pour nous laisser un bon souvenir, nous avons fêté la St Valentin ce 14 février 2023 et nous étions tous réunis pour déguster des crêpes.
Apportées gentiment par notre petite serveuse Rosalie et sa charmante maman Julie avec un petit coup de cidre et un chocolat chaud concocté par Anne, tout ça dans la bonne humeur suscitée par les chansons de quelques-uns et quelques-unes.
Après ces dégustations nous avons eu la joie de voir apparaître Valentin et Valentine représentés par Batiste et Anne-Sophie. Mais c’était Frère Valentin déguisé en curé et Soeur Valentine déguisée en religieuse.


Un rire général les a accueillis mais nous avons jugé bon de réciter 3 Pater et 3 Ave avant de rentrer chez nous. Merci à l’équipe d’accueil pour cet agréable après-midi………………………………………..Jeanine R.


INTELLIGENCE ARTIFICIELLE. Voici une réponse de ChatGPT interrogé sur la Justice.
Dans certains cas, la pression populaire peut conduire les autorités de justice à des décisions plus rapides qu’elles ne devraient. Par exemple, si une affaire criminelle revêt une attention intense, les autorités s’efforcent d’agir rapidement pour le cas et le public se rebellerait. Quand un cas est assez médiatisé et que l’opinion publique est polarisée, il peut y avoir une pression considérable sur les juges pour qu’ils prennent une décision qui est conforme à ce que la majorité de la population considère comme juste et morale. Cela peut être particulièrement vrai dans les affaires criminelles où des violences scandalisent, et suscitent des émotions particulièrement élevées. Bien que les juges constituent le symbole du respect de la loi et sont censés rendre des décisions sur les faits et les preuves, ils ne sont pas à l’abri des pressions externes. Dans certaines cas, cela peut entraîner des verdicts qui ne sont pas basés sur des preuves solides mais sur une évaluation subjective de ce que la société considère comme acceptable. De plus, la pression populaire peut également influencer les procureurs dans leur choix de poursuivre ou non. On arrive ainsi à ce qu’on peut appeler une justice populiste. ……………….Cette réponse a nécessité quelques corrections grammaticales (NDLR)

































































































































































































































































































































































Partager l'anecdote sur Instagram