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La Tchatche septembre 2023

By 7th septembre, 2023 Presse No Comments

OÙ L’ON DÉCOUVRE AVEC LES OUVRIERS QUE SI L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR, SON ABSENCE EMPESTE …

 1836, Paris, actuel 15e arrondissement. Au retentissement de la sonnerie, un flot d’ouvriers s’échappe de l’usine à gaz de Grenelle et met le cap à l’Est, vers les quartiers ouvriers de la capitale et de ses faubourgs. Plus discrètement et à contretemps, les cadres sortent à leur tour et prennent aussi la route du retour chez eux. Avec une différence notable : contrairement aux ouvriers, ils se dirigent vers l’Ouest. 

Fonderie au XIXème siècle

À l’époque, une séparation est-ouest de la capitale commence en effet à se dessiner. L’explication de ce phénomène social est à chercher du côté du vent. La brise venue du bois de Boulogne pour rafraîchir l’ouest. Maximilien Luce, Fonderie à Charleroi, la coulée, 1896, Non, ce n’est pas ce type de vent qui détermine cette répartition géographique des classes sociales. Le responsable, c’est ce vent qui souffle la plupart du temps d’Ouest en Est et se charge des fumées noires et des odeurs étouffantes que rejettent les usines.

En pleine révolution industrielle, ces pollutions augmentent d’année en année et, poussées par le vent, planent constamment au-dessus de l’est de Paris. La qualité de vie des ouvriers en est bien sûr très amoindrie.
Aujourd’hui, on appelle cela une inégalité environnementale : une exposition aux facteurs de pollution des milieux (air, sol, eau) ou aux aléas environnementaux qui n’est pas la même pour toutes les populatio
n. Les ouvriers logés à l’est souffrent donc d’une double peine : à leurs difficultés socio-économiques s’ajoutent les pollutions atmosphériques et leurs conséquences. Notamment les maladies respiratoires, même si on ne fait pas forcément le lien à l’époque.

L’usine de Grenelle ferme au début du 20e siècle, suivie progressivement par d’autres fabriques, qui déménagent en périphérie. Leur départ ne change cependant rien à l’implantation géographique des classes sociales, trop fortement établie. Comme bien des capitales européennes, Paris conserve ainsi les marques d’une inégalité environnementale disparue il y a plus d’un siècle.

LE SAVIEZ-VOUS  ?

– Le Mont Everest grandit d’environ 4 millimètres chaque année.

– Le Canada possède plus de lacs que le reste du monde réuni. Plus de 60% des lacs se trouvent au Canada.

– 99% de toute la Libye est recouverte par le désert.

– Il n’y a aucune terre située sous le Pôle Nord
. Juste de la glace qui recouvre l’océan arctique, au-dessus de la plaine abyssale polaire (nommée aussi bassin d’Amundsen ou encore bassin du Fram) et à proximité de la dorsale de Lomonossov. A la verticale du pôle, l’océan atteint une profondeur de 4 261 mètres.

– Il y a 9 millions de femmes de plus que d’hommes en Russie.

– En 1867, la Russie vendit le territoire de l’Alaska aux Etats-Unis pour 7.2 millions de dollars.

– Pénurie de chameaux en Arabie Saoudite : le pays est désormais obligé d’importer les chameaux d’Australie. 
Le pays possède en effet la plus grande population de chameaux sauvages. Ce qui peut paraître comme une bizarrerie géographique s’explique en réalité facilement : ces animaux ont été importés d’Inde jusqu’en Australie par les colons anglais au 19e siècle.

La première fois que j’ai fait griller du sésame dans une poêle pour préparer du gomasio, j’ai cru que le « Sésame, ouvre-toi d’Ali Baba et les quarante voleurs » témoignait des riches arômes de cette graine originaire de l’Inde joliment nommée AJONJOLI par les Espagnols. En humant la graine en train de chauffer, j’imaginais que le feu ouvrait tout simplement la porte protégeant ses merveilles. Puis, j’ai été tentée par une autre interprétation : « Sésame, ouvre-toi » était la transposition légendaire des propriétés inouïes de cette minuscule graine qui sert depuis le début des temps à fabriquer une huile exceptionnelle.

Fortifiant le système nerveux, stimulant la mémoire et l’activité intellectuelle sans agressivité nutritive, le sésame était un dopant bien connu des soldats grecs de l’Antiquité qui emportaient en campagne des rations énergétiques de sésame broyé, parfumé de cumin, pour se requinquer. On me certifia même que cette perle de bienfaits sauverait peut-être l’humanité de la faim, vu sa prodigieuse richesse. J’étais presque convaincue par cette interprétation lorsqu’on me parla de surnaturel : les dieux assyriens avaient bu du vin de sésame avant de créer le monde. Les Chinois avaient brûlé, il y a quelques milliers d’années, l’huile de sésame pour fabriquer les suies de leurs meilleures encres. Un esprit rationnel s’offusqua de ma crédulité. « Sésame ouvre-toi » trouvait sens dans son produit par la graine lorsqu’elle sort de sa gousse. Ce petit bruit sec ressemblait, prétendait-il, à celui, magique et discret, de l’ouverture d’un loquet … !

Extrait de «Voyages en gourmandise » de Chantal PELLETIER.

LE PARIS-BREST

Contrairement à ce que colportent certaines personnes mal informées, le gâteau Paris-Brest n’est pas né dans le sillage du chemin de fer parti, au XIXème siècle, à la conquête de l’Ouest armoricain. Cette gourmandise qui se place à la quinzième position des pâtisseries préférées des Français, est née, en 1910, dans l’esprit et le laboratoire de Louis Durand, pâtissier à Maisons-Laffitte, en région parisienne. Cet artisan qui voyait les cyclistes passer sous son enseigne, eut l’idée géniale d’inventer ce gâteau en forme de roue, rendant ainsi hommage aux forçats de la route …

La recette du Paris-Brest est assez simple : il s’agit d’une pâte à choux croquante en forme de couronne fourrée d’une crème pralinée. Le tout parfumé d’amandes effilées. Un délice … D ‘autres pâtissiers ont tenté de s’attribuer la paternité du Paris-Brest. Mais Louis Durand a tenu la corde, et son fils Paul aussi. En 1930, ce dernier a tenté de déposer un brevet, mais le Paris-Brest était si répandu qu’il lui a été impossible d’arriver à ses fins … Depuis, le Paris-Brest a connu bien des métamorphoses : le gâteau individuel de base se décline maintenant en larges couronnes familiales de plus de 20 cm. de diamètre. Dans une pâtisserie brestoise, un professionnel de la crème au beurre, peu orthodoxe, lui donne même la forme d’un éclair longiligne, gommant du même coup toute référence aux roues des vélos. Certains ont troqué la praline pour le chocolat ou la crème au rhum. Il a aussi parfois changé de nom, devenant ainsi le Paris-New York ou Paris-Metz … Pour trouver le Paris-Brest historique, il faut pousser la porte de la magnifique pâtisserie de Stephane Levêque, l’arrière-petit-fils de Louis Durand, à Maisons-Laffitte. Sur la devanture est écrit blanc sur noir « c’est ici que Louis Durand créa en 1910 le Paris-Brest » Vu dans Le Télégramme-Dimanche

La Tchatche d’ août 2023

Bientôt 70 ans que la Patrouille de France a vu le jour. Incorporé en janvier 1954 à la base aérienne de Reims, qui abritait la 3ème Escadre de Chasse équipée d’avions de chasse F 84 à réacteur, j’ai été témoin du retour des officiers et sous-officiers des États-Unis, où ils avaient effectué des stages de formation de pilotes et de techniciens de maintenance.

C’est à cette époque que la Patrouille de France a été créée par le commandant Delachenal. Ce projet n’a pas été sans difficultés, car plusieurs pilotes se sont crashés avec leurs avions lors des entraînements. Mais malgré ces obstacles, la patrouille a su persévérer.

Aujourd’hui, la Patrouille de France a considérablement évolué. Lors de ses performances au cours de certains défilés, elle offre avec brio des prestations remarquables, accompagnées de fumigènes tricolores. Les pilotes talentueux exécutent des manœuvres précises et synchronisées, faisant preuve d’une maîtrise exemplaire de leurs appareils.

Le 25 novembre 2009 pour la première fois au monde, une patrouille acrobatique est commandée par une femme puisque c’est à cette date que le commandant Virginie Guyot devient leader de la Patrouille de France. Elle est la première femme à intégrer cette unité prestigieuse, et à en prendre le commandement, et toujours la seule à ce jour, à avoir dirigé une patrouille acrobatique nationale. Bravo Mesdames ! En 2011, elle passe la direction à son second, le commandant Cedric Tranchon. La Patrouille de France est un symbole de fierté nationale et l’ambassadrice de l’excellence et de l’expertise des pilotes français. Elle est le reflet du savoir-faire et du professionnalisme de l’Armée de l’Air française. Au fil des décennies, elle a su s’adapter aux nouvelles technologies et aux exigences du monde moderne de l’aviation, restant ainsi à la pointe de l’innovation. (Texte émanant de Wikipedia sur énoncés de Jean G)

UN PEU DE CULTURE NE NUIT PAS !

Pour s’endormir un peu moins ignorant ce soir : voici l’origine et la signification du mot NUIT :

Dans de nombreuses langues européennes, le mot NUIT est formé par la lettre « N » suivi du chiffre 8 de

la langue respective du pays.

La lettre « n » est le symbole d’un chiffre indéfini et le numéro 8 couché ∞ symbolise l’infini

Ainsi, dans toutes les langues, NUIT signifie l’union de l’infini : n + 8 ……….. Voici quelques exemples :

PORTUGAIS : noite = n + oito (8) ESPAGNOL : noche = n + ocho (8)

ANGLAIS : night = n + eight (8) ITALIEN : notte = n + otto (8)

ALLEMAND : nacht = n + acht (8) FRANCAIS : nuit = n + huit (8)

Heureux celui qui transmet le savoir et vous conseille 8 heures de sommeil.

Et n’oubliez pas « Ne pas dormir … nuit » disait Raymond Devos ……………………………. Bonne nuit !


« Mon éloge de la fadeur sera « un homard bleu d’amande, artichauts grillés, écorce confite de yuzu » *. Il prendra la forme d’une goutte d’eau, travaillée avec du blanc d’oeuf. Je veux aller crescendo dans les saveurs, le yuzu et son parfum puissant se nicheront au cœur de la goutte, dans la dernière bouchée. Je vais ajouter ces quelques vers de Lao Tseu sur la carte « Le salé et l’acide ont part, l’un et l’autre, à tout ce qu’on peut aimer, Mais c’est au centre que réside la saveur suprême – qui n’en finit jamais  – »

*yuzu = agrume originaire de l’est de l’Asie (Citrus junos), hybride de mandarine sauvage (C. reticulata var. austera) et de citron d’Ichang (Citrus ichangesis)

Extrait de « Les Lettres d’Esther » Cécile PIVOT

AUTO-INTERVIEW D’UN NOUVEL ARRIVANT

Nouveau 424 aux HESPERIDES DU PONANT

Jacques II (il y en avait un avant)

Né en 1938 dans le 92                                                                                 ( c’était ou ?)

A défilé a 14 ans sur les CHAMPS ELYSEES le 14 juillet 1952 a PARIS   (pourquoi ?)

Scolarité normale jusqu’au Bac MT                                        ( à l’époque seulement 4 séries lesquelles ?)

Puis dans une des nombreuse Ecoles Centrales (de Paris a Pékin)

Puis dans l’Automobile.

Puis Retraite à LORIENT et LARMOR PLAGE

Pendant ce temps une épouse 2 enfants 3 petits enfants . 

Joue aux échecs. 

Les ? attendent une réponse (remue-méninges)

LE TRAIN DE MA VIE

A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.

On croit qu’ils voyageront toujours avec nous,

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.

Et elles sont importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie).

Et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leur siège.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attente, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on leur donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendons du train,

Nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront le voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.

Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Joli message à partager avec tous les passagers de votre train.

(texte de Jean d’Ormesson transmis par Marie-Thérèse N de S)

La Tchatche de juillet 2023

By 1st juillet, 2023 Presse No Comments

Journée sympa aux Hespérides. Lucas avait invité Sébastien, un ami du Musée de la Compagnie des Indes qui nous a offert une conférence. Avec sa passion pour l’histoire des grandes découvertes maritimes, l’envoyé a su captiver l’auditoire dès le début de sa présentation. La salle était plongée dans une ambiance chaleureuse et excitée, alors que les résidents âgés s’étaient rassemblés pour voyager à travers le temps et l’espace. Sébastien a commencé en retraçant l’histoire des grands navigateurs qui ont osé se lancer à la conquête des océans inconnus.

Il a évoqué les exploits de Bartolomeo Diaz, Marco Polo, Christophe Colomb et bien d’autres, tout en soulignant leur courage et leur ténacité face à l’immensité de l’inconnu.

Pour rendre son récit encore plus vivant, il a utilisé des projections sur grand écran. Les images colorées et les cartes anciennes ont donné vie aux récits des explorateurs, permettant aux résidents de visualiser les paysages exotiques, les bateaux majestueux et les rencontres avec de nouvelles cultures.

La conférence était également ponctuée de récits fascinants sur les échanges commerciaux entre l’Europe et les Indes. Les résidents ont appris comment la Compagnie des Indes a été créée pour stimuler le commerce et les échanges culturels avec les contrées lointaines. Sébastien a partagé des anecdotes sur les épices, les tissus précieux et les trésors rapportés des Indes, suscitant l’émerveillement de son public en exposant des objets rares et raffinés.

Au fur et à mesure que la conférence progressait, les résidents seniors étaient immergés dans un récit captivant, transportés par les aventures maritimes. Certains se sont rappelé leurs propres voyages, tand/ is que d’autres rêvaient de terres lointaines qu’ils n’avaient jamais visitées.

À la fin de la présentation, les applaudissements nourris ont résonné dans la salle, témoignant de l’enthousiasme et de l’appréciation des résidents. Ils ont remercié chaleureusement l’envoyé du Musée de la Compagnie des Indes d’ avoir partagé son savoir et ravivé leur intérêt pour l’histoire maritime.

Cette conférence a été bien plus qu’un simple événement culturel pour les résidents seniors. Elle a suscité des souvenirs, ravivé des passions et ouvert de nouvelles perspectives sur le monde. Sébastien a réussi à transmettre l’excitation des grandes découvertes maritimes, laissant dans le cœur des résidents un goût d’aventure et de curiosité renouvelée.

E N ROUTE VERS L’AVION VERT(Le Canard enchaîné)

L’AVENTURE EST DANS LE BUS. Un jour, me déplaçant en bus, je vis monter une très jeune fille, mince, jolie, qui étonnamment, arborait superbement une poitrine opulente – contrairement à celles qui, suivant des régimes de famine les conduisant à l’anorexie, ne rêvent que de s’habiller en 32 ou 34 …Je ne pouvais m’empêcher d’observer cette jeune personne, pour finalement découvrir à travers sa robe au tissu transparent, que son sein gauche portait le tatouage d’un cadenas ; mon regard aussitôt glissa vers le sein droit et me renvoya le dessin d’une clé ! … Amis aventuriers, circulez en bus, attrapez à pleines mains l’humour espiègle qui circule dans nos transports lorientais !

LE POIVRE – Au Moyen âge, les Italiens, plus précisément les Vénitiens, détiennent le monopole du commerce des épices en Europe. La Sérénissime commerce en effet très tôt avec les Arabes. La richesse d’une famille, à l’époque, se mesure à son stock d’épices. Celles-ci servent également de monnaie d’échange, d’où l’expression : « payer en espèces », à l’origine « payer en épices ».

Ainsi, lorsque les croisés, au XIIe siècle, s’emparent de la ville de Césarée, en Palestine, ils sont récompensés avec un kilogramme de poivre ! Une fortune à l’époque… L’expression « payer en espèces” nous vient du latin “species” qui peut être traduit de différentes façons: épices, espèces, denrées, marchandises…

Le poivre servait autrefois de monnaie d’échange lors de rançons ou encore de redevance au Moyen Âge. On retrouve, dans des manuscrits anciens, un passage racontant l’exigence de Clovis envers le monastère de Corbie, de lui fournir un revenu annuel de trente livres de poivre … Les épices, et particulièrement le poivre, servent aussi longtemps de valeur refuge et même de devise.

Au XIe siècle, les épices avaient une valeur insensée du fait de leur rareté. Le poivre se vendait au grain et présentait une telle stabilité monétaire que beaucoup d’États et de villes comptaient avec lui comme avec un métal précieux. On achetait d’ailleurs des terres ou payait une dot en grains de poivre … Les banquets organisés en 1476 pour le mariage du duc Georges le Riche affichent des quantités impressionnantes : 386 livres de poivre, 286 de gingembre, 207 de safran, 205 de cannelle, 105 de clous de girofle et 85 livres de noix de muscade …

La plus ancienne preuve de ce commerce provient de la momie de Ramsès II dont l’abdomen et les cavités nasales contenaient des grains de poivre (espèce Piper nigrum ) qui ne pouvait provenir que du sud de l’Inde, et était vraisemblablement utilisée dans le processus d’embaumement … Le déclin des épices en Europe au XVIIe siècle coïncide avec le succès des nouveaux produits stimulants : café, tabac, thé et chocolat

Du côté de l’usage médicinal : miracolo ! : La pipérine est l’une des principales substances actives du poivre et surtout son meilleur atout pour la digestion. Cette petite baie est aussi un excellent carminatif (pour expulser les gaz intestinaux). C’est un stimulant de toutes les glandes digestives, y compris du foie et du pancréas. Les vertus du poivre ne s’arrêtent pas là : il libère la respiration, notamment grâce à ses propriétés expectorantes et est aussi efficace contre les douleurs articulaires. Enfin n’oublions pas les vertus aphrodisiaques de cette petite baie qui stimule les organes.

La DICTÉE du jeudi 15 juin aux Hespérides du Ponant

La Musique est un cadeau de la vie. Elle console, apaise, réconforte et aide à vivre. M. Tremblay

La ronde des chansons

Combien d’entre nous se sont fait(1) la voix en ânonnant des comptines ressassées ?

Aujourd’hui, nous avons tous, un jour ou l’autre, un petit air qui trotte dans la tête et qui nous colle aux basques. Quels que (2) soient le jour et l’heure, nous susurrons (3), nous sifflotons, nous fredonnons, nous chantonnons . . . Et la chanson va son chemin. Bénis soient les chœurs (4) qui, avec des sol et des do (5), ont sauvegardé le chant choral ! Merci aux troubadours qui se sont produits avec guitares, violons, accordéons, harmonicas. Merci aux sonneurs de bagads (6) soufflant dans leurs bombardes ou leurs binious. Chapeau aux boute-en-train (7) qui,quelque (8) amateurs qu’ils soient, s’époumonent (9) à interpréter divers chants lors de la Fête de la musique.

Alors, vous aussi, chantez : des ballades, des plains-chants (10), des opérettes, du gospel et même . . . l’hymne national ! Mais, chantez !

Les pièges de Marcelle : 1) Attention à l’accord avec le sujet 2) Ne pas mettre quelque. 3) un S entre 2 voyelles pourtant ! 4) c’est mieux que coeurs ! 5) Les notes de musique sont invariables. 6) Le vrai pluriel en langue bretonne c’est bagadou mais la langue française des journalistes a mis un S.

7) Invariable et mettre traits d’union. 8) adverbe invariable. 9) Un seul N ! 10) Et non pleins chants.

La Tchatche de juin 2023

La vie est une cerise… La mort est un noyau… L’amour un cerisierJacques Prévert

Rebelle et soumise, paupières baissées, Quitte ta chemise, belle fiancée, L’amour est cerise et le temps pressé, C’est partie remise pour aller danser… Jean FERRAT

« Le temps des Cerises » est une chanson dont les paroles sont écrites en 1866 par Jean Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 1868 … Bien que lui étant antérieure, cette chanson est néanmoins fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l’auteur étant lui-même un

communard ayant combattu pendant la Semaine sanglanteJean Baptiste Clément écrivit cette chanson en 1866, lors d’un voyage vers la Belgique. Sur la route des Flandres, il fit escale dans la maison située près de l’estaminet du lieu-dit de la poste. La maison entourée de cerisiers anciens inspira l’auteur … , Jean Baptiste Clément dédie sa chanson à une ambulancière rencontrée lors de la Semaine sanglante, alors qu’il combattait en compagnie d’une vingtaine d’hommes : « À la vaillante citoyenne Louise, l’ambulancière de la rue de la Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871. » À la fin des paroles, il explicite cette dédicace : « Puisque cette chanson a couru les rues, j’ai tenu à la dédier, à titre de souvenir et de sympathie, à une vaillante fille qui, elle aussi, a couru les rues à une époque où il fallait un grand dévouement et un fier courage ! Le fait suivant est de ceux qu’on n’oublie jamais : Le dimanche, 28 mai 1871 […]. Entre onze heures et midi, nous vîmes venir à nous une jeune fille de vingt à vingt-deux ans qui tenait un panier à la main. […] Malgré notre refus motivé de la garder avec nous, elle insista et ne voulut pas nous quitter. Du reste, cinq minutes plus tard, elle nous était utile. Deux de nos camarades tombaient, frappés, l’un, d’une balle dans l’épaule, l’autre au milieu du front… »

« Nous sûmes seulement qu’elle s’appelait Louise et qu’elle était ouvrière. Naturellement, e lle devait être avec les révoltés et les las-de-vivre. Qu’est-elle devenue ? A-t-elle été, avec tant d’autres, fusillée par les Versaillais ? N’était-ce pas à cette héroïne obscure que je devais dédier la chanson la plus populaire de toutes celles que contient ce volume ? »

Dans La Commune Histoire et souvenirs (1898), Louise Michel rappelle cette dédicace en indiquant indirectement qu’elle n’est pas la Louise du Temps des cerises : « Au moment où vont partir leurs derniers coups, une jeune fille venant de la barricade de la rue Saint-Maur arrive, leur offrant ses services : ils voulaient l’éloigner de cet endroit de mort, elle resta malgré eux. Quelques instants après, la barricade jetant en une formidable explosion tout ce qui lui restait de mitraille elle mourut dans cette décharge énorme, que nous entendîmes de Satory. À l’ambulancière de la dernière barricade et de la dernière heure, J.-B. Clément dédia longtemps après la chanson des cerises. Personne ne la revit. […] La Commune était morte, ensevelissant avec elle des milliers de héros inconnus. »

Paris, 15 juin 1940. La capitale est occupée depuis une journée lorsque les nazis envahissent les sous-sols d’un hôtel particulier. Leur objectif, faire main basse sur un fabuleux trésor : les réserves d’or de la France ! Catastrophe… À ceci près : les 10 000 m2 de la cave sont vides.

Car le gouvernement français a eu du nez. Dès 1939, il exfiltre l’or du pays. Une routine, ou presque : on avait fait de même avant les guerres de 1870 et 1914. Mais cette fois, le pactole voyage plus loin. D’abord les ports de Brest, Le Verdon-sur-Mer et Toulon, puis la traversée de l’Atlantique en bateau, direction les États-Unis, la Martinique et le Sénégal.

Pourtant, en mai 1940, il reste des tonnes de lingots à évacuer… Eh oui ! la France possède son pesant d’or. Un sacré atout : plus ce précieux stock est gros, plus la monnaie du pays est puissante. 
C’est le principe de l’étalon-or, que l’on voudrait abandonner depuis des années sans vraiment y parvenir. En tout cas, avec le deuxième stock de métal jaune au monde, la France est bien pourvue.

Revers de la médaille, cela fait une montagne d’or à empaqueter, charger, expédier… Le ministre des Finances, Lucien Lamoureux, insiste pour évacuer jusqu’au dernier lingot, mais le gouvernement refuse : quel signal pessimiste pour la population ! Tant pis, Lamoureux désobéit, organise le transport du stock restant.
C’est grâce à lui que le 15 juin 1940, les nazis pénètrent dans une Banque de France à sec ! À cet instant, tout n’est pourtant pas réglé : une partie de l’or est toujours à Brest, en cours de chargement sur des navires que les occupants, arrivés un brin trop tard, ne pourront pas arrêter. Ouf ! À la fin du conflit, la France rapatrie ce qui reste de son or. Ce qui reste ? Oui, une partie a permis d’acheter du matériel militaire américain. 
D’autres, comme les Britanniques, ont fait de même, si bien que les États-Unis possèdent désormais les 2/3 du stock d’or mondial. De quoi imposer un nouvel étalon pour succéder à l’or : le dollar !

QUELQUES RÉSIDENTS NOUVEAUX SONT ARRIVÉS AUX HESPÉRIDES ET APPORTENT AINSI UNE AMBIANCE NEUVE.

. BIENVENUE !

Une maladie a modelé une grande partie des paysages de la métropole au siècle précédent. On a commencé par assécher des hectares de marais et creuser des kilomètres de fossés pour éviter à l’eau de stagner. Puis, on avait cru que l’air vicié, le mauvais air, « mal aria » était à l’origine de ces fièvres redoutables, avant d’apprendre qu’un moustique femelle, devenant de fait, l’animal le plus mortel pour l’homme, en était le vecteur. Il ravage les populations humaines depuis le pléistocène (période qui vient après le pliocène, caractérisée par plus de fossiles et l’apparition de l’homme). La sédentarisation, la fin du nomadisme ont favorisé son développement. Toutankhamon en est sans doute mort, comme un million d’autres malades la même année. Pour endiguer la maladie et venir à bout de l’anophèle (nom masculin de ce moustique dont la femelle transmet le paludisme), l’industrie chimique s’est engagée dans un programme d’éradication en développant, IG Farben en tête, le DDT, un insecticide puissant qui apparaît avant la guerre et se caractérise par son efficacité, mais aussi par ses effets sur l’homme qu’on préfère ignorer. On s’aperçoit bien plus tard que ce produit chimique s’installe dans toute la chaîne alimentaire pour finalement diminuer considérablement la fertilité des hommes. S’il n’avait pas enfin été interdit dans les années 1970, il est probable que l’être humain aurait aujourd’hui cessé de se reproduire … Le paludisme et nombre de maladies tropicales, accompagnent leurs porteurs tout au long de leur vie. Les crises qui surviennent sans prévenir repartent aussi subitement, mais généralement s’espacent et perdent de leur intensité.

Extrait de « La volonté » Marc DUGAIN

La Tchatche de mai 2023

UNE VASQUE POUR LES OISEAUX

La vasque aux oiseaux

Marielle, employée de notre résidence des Hespérides, avait un cœur généreux et aimait la nature. Elle avait donc décidé d’installer une vasque dans notre jardin extraordinaire, qu’elle remplissait chaque jour pour les oiseaux …

Malgré les chats errants qui rôdaient dans le quartier, les oiseaux de Lorient venaient régulièrement s’abreuver et se baigner dans la vasque …

U n jour, un chat noir et blanc s’approcha de la vasque en rasant les murs. Les oiseaux alertés par son approche, s’envolèrent en piaillements effrayés.

Marielle qui avait suivi la scène de sa fenêtre soupira. Elle ne pouvait empêcher les chats de venir, mais elle avait décidé de ne pas abandonner les oiseaux …

Ainsi, la vasque de Marielle devint un lieu de rencontre paisible pour les oiseaux de Lorient qui pouvaient se désaltérer et se rafraîchir en toute sécurité. Marielle était heureuse d’avoir créé un petit coin de paradis pour les animaux du quartier … Quel bonheur d’y voir les oiseaux s’ébattre ! (Texte rédigé par Intelligence artificielle via chat GPT)

NAISSANCE INSOLITE

Un sombre soir d’automne, un char-à-banc circulait entre Le Faouët et Guémené, dans le pays Pourlet. Dans cette voiture, se trouvait, avec son mari, avec l’intention de se rendre au cabinet du médecin à Guémené, une jeune femme sur le point d’accoucher.

Le char à bancs

A mi-chemin entre ces deux petites villes, se trouve le bourg de Kernascléden où habitait avec nous ma grand-mère Maïchan (Marie-Jeanne) qui se trouvait être l’accoucheuse de toute la région, jusqu’à l’arrivée du jeune médecin.

Dans la voiture, les contractions se succèdent, et il est urgent d’intervenir. Probablement informés de l’existence de Mémé Maïchan, ils se présentent à notre maison. On entend frapper à la porte : des coups impératifs que papa, dont la chambre est au 1er étage, entend le premier. Il descend très vite, et arrivé en bas de l’escalier, il a juste le temps de présenter sa pachtellen, dans laquelle un bébé glisse : un être est né à la lumière ! Mémé Maïchan vite sortie de l’autre chambre elle aussi, et familière des rituels d’hygiène qui accompagnent l’arrivée d’un bébé, s’est empressée de donner ses premières ablutions à ce petit enfant inattendu, et de le langer !

Nous n’avons plus jamais entendu parler de ce couple, ni de son descendant. Dame ! ce n’était pas un endroit glorieux où arriver sur terre, nous étions une famille très pauvre, et ça se voyait, mais papa garda cette étincelle qui s’alluma dans son cœur cette froide nuit de novembre, et y resta gravée jusqu’au bout de sa vie. Il racontait volontiers non sans émotion l’événement exceptionnel, : recevoir un bébé dans sa chemise !

Vive le 1er mai

Le 1er mai c’est pas gai

Je trime a dit le muguet

Dix fois plus que d’habitude

Regrettable servitude !

Muguet sois pas chicaneur,

Car tu donnes du bonheur

Pas cher à tout un chacun

Brin d’muguet tu es quelqu’un ! Georges Brassens

La Tchatche d’avril 2023

Revue d’actualités éditée pour les résidents des Hespérides à Lorient. Introuvable en kiosque. N° 24 avril 2023

Il y a quelques mois déjà, j’ai eu la chance de découvrir un nouvel habitant à la résidence.

 C’était le 29 Juillet dernier.

Un frottement contre les baies vitrées du salon m’avait tout d’abord intriguée vers minuit. Alors, munie de mon téléphone portable en mode lampe torche me voilà à faire le tour de jardin (extraordinaire – NDLR – )à la recherche de l’auteur de ce bruit et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir devant moi, ce petit animal solitaire à pics, de petit gabarit, au nez long et fin!!

Ce petit mammifère insectivore avait alors élu domicile dans le jardin de la résidence puisque, je pouvais le rencontrer à chacune de mes nuits de gardes vers vingt-trois heures, voire minuit au plus tôt…

Puis cet hiver, ce jeune hérisson a trouvé refuge pour son hibernation et, dernièrement, j’ai à nouveau eu le bonheur de le retrouver de nuit en plein festin.

Le jardin a tout pour lui plaire. 

Zéro pesticide ou insecticide chimiques, il a des haies, des feuilles mortes, le composteur, le point d’eau, des insectes, aucun prédateur, etc…

Il en fait le tour chaque nuit afin de remplir son estomac et se dégourdir et croyez-moi, il court vite le bougre!!! 

Il est un peu craintif et à la fois, très curieux de son environnement.

Une excellente aide pour Éric et un réel réjouissement de le savoir à la résidence à crapahuter la nuit.

Ne le dérangeons pas, laissons le paisible et surtout ne le nourrissez pas, car ça pourrait lui nuire plus qu’autre chose! 

L’auteure de ce mot rôde souvent dans l’enceinte de l’établissement.

Elle ne pique pas mais mord peut-être!? :-p

A-S G

Extraits de Remue-Méninges du 6 mars

CITATION. Nous sommes des êtres de langage et néanmoins la parole ne peut pas tout dire.

Pierre LEGENDRE

Une devinette : on exprime mon nom sans prononcer un mot. Si on prononce mon nom je disparais aussitôt. Qui suis-je ?

Voir corrigés ci-dessous après la ligne rouge

Dès que le printemps revient

Le mois d’avril reprend ses quartiers, les jours rallongent.

Autour d’elle, la nature fait ses adieux à l’hiver.

Dans les arbres, les feuilles naissantes offrent une palette printanière allant du vert d’eau à l’émeraude.

Les oiseaux s’époumonent à faire tourner les têtes.

Plus qu’à une douce symphonie, ce réveil ressemble à une joyeuse cacophonie . Janine R.

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Corrigés de R-M

CITATION

l’auteur ; Pierre Legendre : juin 1930- mars 2023 ; historien du Droit et psychanaliste (ligne Jacsues Lacan) français ; professeur émériteà l’Université de Paris I ; fondateur du laboratoire européen pour l’étude de la filiation ; s’est interrogé sur les fondements langagiers de toute société humaine ; son œuvre (parfois contestée) se fonde sur les bases d’une discipline qu’il nomme « anthropologie dogmatique ».

MISE EN TRAIN

1) Devinette > le silence !

2) Exercice d’élocution > «  Trois tortues trottaient sur ton trottoir très étroit »

La Tchatche de mars 2023

“Le travail des femmes n’est pas un cadeau pour les femmes, c’est un cadeau pour la société.” Coline Serreau Où l’on découvre la vocation tardive d’une icône.   We can do it… Nous pouvons y arriver ! Oui, mais quoi ? Pour les personnes qui luttent aujourd’hui en faveur de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes, le message de cette affiche est clair : nous pouvons imposer un monde plus juste, dans lequel naître femme ne sera plus un handicap social.


À l’origine, cette image transmettait pourtant un message bien différent

En 1942, le dessinateur John Howard Miller travaille pour une entreprise américaine engagée, comme bien d’autres, dans l’effort de guerre. Elle conçoit des radars et autres instruments électroniques de visée.

Les États-Unis produisent alors des armes à tour de bras. Il faut équiper leurs soldats, mais également les Britanniques, puis les alliés soviétiques et chinois !Le souci, c’est que depuis leur entrée en guerre, en décembre 1941, les Américains doivent résoudre une équation impossible : produire plus, avec moins d’ouvriers. Car au fil du conflit, 16 millions d’hommes intègrent l’armée. Des femmes s’engagent aussi – plus de 300 000 – mais la main-d’œuvre féminine devient le plus gros réservoir disponible pour l’industrie.
Voilà pourquoi Miller donne ici la parole à cette ouvrière motivée. Et il n’est pas le seul à le faire : partout dans le pays, des images similaires incitent les femmes à se remonter les manches. Entre 1940 et 1944, on passe ainsi d’environ 12 millions de travailleuses à près de 20 millions !Probablement inspiré par une photographie de presse figurant une certaine Naomi Parker sur une chaîne de production de l’aéronavale, Miller reprend les codes de la représentation du travail masculin. Son ouvrière souligne sa force en montrant son biceps, elle affiche sa détermination en serrant le poing et plonge son regard fier dans le nôtre.Et si le maquillage conserve quelque chose du stéréotype de la féminité alors en vigueur, le corps en rotation de l’ouvrière évite toute sexualisation. Les ingrédients étaient ainsi réunis pour offrir une seconde vie à cette affiche : rééditée en carte postale en 1985, elle devient le symbole féministe que nous connaissons aujourd’hui !

Vous pouvez le faire !

(extrait du site Economitips)







« Voilà le mois de février qui va s’en aller » Pour nous laisser un bon souvenir, nous avons fêté la St Valentin ce 14 février 2023 et nous étions tous réunis pour déguster des crêpes.
Apportées gentiment par notre petite serveuse Rosalie et sa charmante maman Julie avec un petit coup de cidre et un chocolat chaud concocté par Anne, tout ça dans la bonne humeur suscitée par les chansons de quelques-uns et quelques-unes.
Après ces dégustations nous avons eu la joie de voir apparaître Valentin et Valentine représentés par Batiste et Anne-Sophie. Mais c’était Frère Valentin déguisé en curé et Soeur Valentine déguisée en religieuse.


Un rire général les a accueillis mais nous avons jugé bon de réciter 3 Pater et 3 Ave avant de rentrer chez nous. Merci à l’équipe d’accueil pour cet agréable après-midi………………………………………..Jeanine R.


INTELLIGENCE ARTIFICIELLE. Voici une réponse de ChatGPT interrogé sur la Justice.
Dans certains cas, la pression populaire peut conduire les autorités de justice à des décisions plus rapides qu’elles ne devraient. Par exemple, si une affaire criminelle revêt une attention intense, les autorités s’efforcent d’agir rapidement pour le cas et le public se rebellerait. Quand un cas est assez médiatisé et que l’opinion publique est polarisée, il peut y avoir une pression considérable sur les juges pour qu’ils prennent une décision qui est conforme à ce que la majorité de la population considère comme juste et morale. Cela peut être particulièrement vrai dans les affaires criminelles où des violences scandalisent, et suscitent des émotions particulièrement élevées. Bien que les juges constituent le symbole du respect de la loi et sont censés rendre des décisions sur les faits et les preuves, ils ne sont pas à l’abri des pressions externes. Dans certaines cas, cela peut entraîner des verdicts qui ne sont pas basés sur des preuves solides mais sur une évaluation subjective de ce que la société considère comme acceptable. De plus, la pression populaire peut également influencer les procureurs dans leur choix de poursuivre ou non. On arrive ainsi à ce qu’on peut appeler une justice populiste. ……………….Cette réponse a nécessité quelques corrections grammaticales (NDLR)

































































































































































































































































































































































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La Tchatche de février 2023

By 3rd février, 2023 Presse No Comments

Ce mois de janvier nos media ont beaucoup évoqué un site construit grâce à l’intelligence artificielle ChatGPT de l’anglais « chat =bavardage, qu’on consulte en bon Français, – finis les mots-clés ! – et qui répond de même sans faute ou presque, en quelques secondes. La rédaction de La Tchatche a voulu tester le système pour ses lecteurs et lui a demandé d’écrire un texte drôle sur les erreurs de menus dans une résidence pour seniors. Voici le résultat sans aucune correction:

Il était une fois, dans une résidence pour seniors, où les choses ne se passaient pas toujours comme prévu. Un jour, il y a eu des erreurs dans le choix des menus pour le déjeuner et le dîner. Au déjeuner, les résidents se sont retrouvés avec une soupe à la tomate alors qu’ils attendaient de la soupe aux légumes et au dîner, ils se sont retrouvés avec de la purée alors qu’ils attendaient du poisson. Les résidents, qui étaient un peu déçus de ces erreurs, ont décidé de se moquer de la situation en organisant un défilé de mode avec les ingrédients des plats qu’ils avaient reçus. Les résidents ont donc défilé avec des casseroles sur la tête, d es feuilles de tomate en guise et des louches en guise pour les accessoires. Ce fut un grand succès et tout le monde s’est amusé, même les employés de la résidence qui ont ri de bon coeur devant le spectacle. Depuis ce jour, les erreurs de menu sont devenues l’occasion pour les résidents de se divertir et de se rappeler que la vie est plus drôle lorsque l’on prend les choses du bon côté.

Nous avons aussi demandé un texte en vers sur la Galette des Rois. Voici, (toujours aucune correction)  :

Les accordéons s’envolent Dans la résidence des aînés C’est l’Epiphanie qui les réunit Pour une fête animée Les doigts agiles sur les touches Les mélodies résonnent dans les couloirs Les sourires se dessinent sur les visages Et les pas se mettent à danser Les vieux souvenirs refont surface Au son des chansons d’autrefois Les coeurs s’émeuvent, les âmes s’éveillent Et la tristesse s’envole


Mais l’être humain est quand même meilleur quand il s’agit d’humour. Pour preuve, voici ce que l’on trouve sur le site parodique ChatCGT d’inspiration marxiste. Nous l’avons interrogé sur le chat : Le patronat exploite les chats, les obligeant à travailler sans aucune protection ni rémunération. Ils sont traités comme des outils, sans aucun respect pour leur dignité et leur bien-être. Les patrons ne prennent pas en compte le fait que les chats sont des êtres vivants, avec des besoins et des droits, et qu’ils méritent une vie meilleure. Nous devons nous unir et lutter contre l’exploitation des chats et exiger des conditions de travail équitables et justes pour eux. Rien à corriger non plus sauf que les chats n’ont pas le droit de grève !……………. (NDLR)

ou encore mieux texte confié par une résidente : Il était une fois un gant, droit, gentil, doux, et bien tricoté. Seulement, voilà ! Perdu au milieu de la rue, il se lamentait, désespéré … Où donc est passé mon meilleur ami, le gant gauche ? Nous faisions pourtant la paire ensemble. En effet les deux gants se connaissaient depuis toujours, on peut dire qu’ils avaient fait les quatre cent coups de main ensemble … Le gant droit se mit donc en quête de sa meilleure moitié, il parcourut la ville qu’il connaissait sur le bout des doigts, mais impossible de mettre la main dessus son ami le gant gauche … En chemin, il croisa bien une moufle mais celle-ci ne fut pas en mesure de lui donner un coup de main, à peine un coup de pouce … Même constat avec une mitaine qui manquait cruellement de doigté pour l’aider dans sa recherche … Décidément, il n’existait qu’un seul gant gauche et voilà qu’ils étaient séparés, quelle tristesse ! … A deux doigts de renoncer, il retourna à son point de départ, le perron de la maison, et miracle ! Le gant gauche l’y attendait ! Fous de joie, ils s‘applaudirent de s’être enfin retrouvés. Depuis lors, les deux amis sont aussi inséparables que les deux doigts de la main ………………….. Texte écrit par Janine R

UNE HÉROÏNE MODERNE

En 1905, on commence à parler d’une jeune bonne qui va devenir une des plus célèbres féministes du XXème siècle … Pourtant, elle ne paye pas de mine. Naïve et étourdie, elle se met bien souvent dans des situations compliquées dont elle se tire avec brio … Elle va connaître un destin incroyable à une époque où la femme est considérée au mieux comme une mineure, au pire comme une bête de somme … Elle saura nager, maîtriser les aiguillages d’un tram, conduire une voiture et ira jusqu’à monter en avion pour survoler les lignes ennemies pendant la Grande Guerre . Créée pour amuser les petites filles de la Semaine de Suzette, Bécassine, car c’est d’elle que nous parlons, va évoluer au fil de son succès et devenir le reflet de la femme du XXème siècle ( à suivre ) …Texte confié par Gisèle E

Extrait du Canard enchaîné

Le mois de janvier 2023 aux Hespérides a été marqué par la reprise de certaines activités bien plaisantes qui avaient été supprimées sur demande expresse de ce méchant Covid. Cette fois, le personnel avait organisé, pour l’Epiphanie, un goûter avec galettes des Rois, bien sûr. Un groupe d’accordéonistes amis d’un couple de résidents créait l’ambiance musicale. Pour souligner l’amitié entre les générations, Rosalie, 4 ans, a unvité Jean G. à danser une valse mexicaine.

Il faut dire que Rosalie avait aussi contribué au service des galettes à la grande joie des résidents, apportant déjà sa touche à l’entente intergénérationnelle.

La Tchatche du Ponant de janvier 2023

By 14th janvier, 2023 Presse No Comments

INFORMATIONS COVID A LIRE ATTENTIVEMENT ! VARIANTS A PRÉVOIR :

– Le variant Travolta donne toujours de la fièvre, mais seulement le samedi soir.


– Le variant Suisse reste neutre, quel que soit le test PCR, antigénique ou sérologique.

– Pour le variant Bordelais, pas de souci on a les Médoc.

– Le variant Normand est difficile à prévoir : “P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non”.

 – Le variant Belge serait redoutable, ça finit généralement par une mise en bière.

– Ne craignez plus le variant Chinois, il est cantonné.

– Par contre, le variant SNCF arrivera plus tard que prévu.

– Contrairement aux apparences, le variant du Bénin serait grave voire dangereux.

 – En ce qui concerne le variant Italien, vous en prenez pour Milan.

 – De son côté, le variant Ecossais se tient à carreau.

 – Apparemment, avec le variant Japonais, il y a du sushi à se faire.

 – On parle de l’émergence d’un variant Colombien, mais il semblerait que ce soit de la poudre aux yeux.

 – S’agissant du variant Moscovite, c’est un méchant virusse.

 – Pour sa part, le variant Corse s’attaque au bouleau puisqu’il est transmis par l’écorce.

 – Le premier symptôme du variant Breton, c’est quand on commence à entendre le loup, le renard et la belette chanter.

 – Le variant Français du Covid existe déjà, mais il est en grève !

En décembre, on parle souvent CADEAUX. En 1897. Comme les années précédentes, et comme son père avant lui, le tsar Nicolas II offre un cadeau à son épouse pour la plus grande fête du calendrier orthodoxe. Il s’agit d’un œuf, selon la tradition locale… Mais pour l’impératrice, pas question de se contenter d’un simple œuf de poule peint, ou même d’un œuf en porcelaine. Non, cet œuf-là a été commandé par le tsar à son joaillier Carl Fabergé.

C’est d’ailleurs lui qui apporte le précieux objet à Alexandra Feodorovna, qui le déballe avec empressement. Si le dernier œuf offert en cadeau était de couleur rouge, celui-ci est d’un jaune éclatant. Une teinte qui rappelle quelque chose à la tsarine… Son manteau de sacre !
Eh oui, car Nicolas II et Alexandra Feodorovna ont été couronnés à peine quelques mois plus tôt. Fabergé a donc glissé dans son œuvre de nombreuses références à ce moment historique.


L’œuf en or a été finement gravé avant d’être recouvert d’une couche d’émail jaune (de la poudre de verre colorée que l’on cuit) qui laisse apparaître les délicats motifs. Cette technique, l’émail guilloché, reproduit à merveille l’aspect chatoyant du riche manteau de sacre. Et si l’on regarde de plus près, on voit des aigles noirs à deux têtes, un symbole impérial également présent sur l’étoffe.

 Mais ce n’est pas tout ! Chaque œuf de Fabergé recèle une surprise… Lorsque la tsarine ouvre l’objet, elle y découvre une fidèle réplique du carrosse qui l’a emmenée à la cathédrale de Moscou pour la cérémonie du couronnement. Réalisé par un collaborateur de Fabergé, le carrosse en or – de moins de dix centimètres – roule, et ses portières peuvent même s’ouvrir !

 À l’intérieur, une dernière petite surprise attend Alexandra Feodorovna :

une magnifique pierre précieuse qu’elle pourra porter en pendentif. Comme quoi, les Kinder Surprise n’ont rien inventé…

(Extrait du site internet ARTIPS)

Ce mois de décembre lorientais a été exceptionnel. On a vu venir un froid peu habituel dans notre petite ville et il a été le sujet de bien des conversations longues et imagées – en intérieur – mais brèves et ponctuées de toux et éternuements ailleurs. Les rencontres au marché de Merville en général porteuses de nouvelles des uns et des autres ont été bien raccourcies malgré les écharpes et bonnets sortis des tiroirs. Même les masques anti-covid ont fait leur réapparition sous prétexte de respecter les conseils des autorités, mais aussi parce qu’ils protégeaient du froid !
En-dehors de l’apéritif dominical, le personnel avait prévu comme tous les ans une rencontre de fin d’année . Tout a été bien plaisant comme à l’accoutumée. Après l’allocution de Jean Glazman, Président du Conseil des résidents, des enveloppes décorées par deux résidentes et contenant le résultat de la collecte ont été distribuées, marquant ainsi notre reconnaissance au Personnel pour les bons soins prodigués toute l’année. La chorale a interprété quelques chants a cappella, comme le veut la tradition. Puis chacun (e), son verre à la main, y est allé de son petit bavardage avec son voisin ou sa voisine ce qui a permis de faire plus ample connaissance avec les nouveaux arrivants du trimestre auxquels la Directrice et son équipe ont souhaité la bienvenue.
Nous les citons ci-après, avec quelques éléments que nous avons recueillis les concernant. Nous leur faisons part de toute notre sympathie.

– Mme Corbiere. Ancien médecin de Lorient. Participe volontiers à nos activités parfois en spectatrice attentive. Aime bien le bridge.

– Mme Perray. Du Cap/Coz/Fouesnant. A 3 enfants. Aime la Musique classique. Aime les chiens. Très bonne cuisinière.
– Mme Cooper. Aime les randonnées. Habite Groix. Est d’origine américaine. A exercé le métier de traductrice. Capes et agrégation de cours de traduction. S’intéresse à la Sophrologie et au Yoga. A fait partie de l’Association des Chats libres de Lorient.

– Mme Peron. Aime jouer au bridge.

– Mme Toubel. Vient de Rennes. Aime le tricot et les voyages. Une fille et 4 petits-enfants.

– Mr et Mme Ouvrard. Viennent de Nantes.

– Mme Lavergne. Vient de Romans dans la Drôme. Une fille. Aime voyage, musique classique, jazz, lecture, théâtre.

– Mme Lavie. Vient de Rennes. Aime les randonnées. A un chat dont le nom est Gwen.

– Mr Bourdois. Vient de Ploemeur. Était professeur de Science set Vie de la Terre. Passionné de golf qu’il a beaucoup pratiqué. Fait encore du bowling où il excelle. Participe à nos activités (chorale, remue-méninges, belote, rencontres, karaoké, etc) pour le plaisir de se retrouver avec d’autres résidents.

L’ÉLECTRICITÉ : VOUS ÊTES AU COURANT ?

Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière . L’Abbé Pierre.

La force qui fait le plus de fois le tour de la terre en une seconde, ce n’est pas l’électricité, c’est la douleur. Marcel Proust.

Quoi vous êtes dans le noir ! Il fallait allumer l’électricité . A ces mots, la lumière se fait dans le corridor. Alain Robbe-Grillet.

Je vais rendre l’électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d’utiliser des bougies. Thomas Alva Edison.

La Tchatche d’octobre 2022

By 3rd octobre, 2022 Presse No Comments

La Tchatche du Ponant

Revue d’actualités éditée pour les résidents des Hespérides à Lorient. Introuvable en kiosque. N° 20 octobre 2022

LES FAILLES : C’EST PAR LÀ QUE PASSE LA LUMIÈRE … Léonard Cohen

Où l’on découvre pourquoi il faut se serrer les coudes !

Terre Adélie, Antarctique. Il fait -50°C dehors … Pour résister au froid polaire, et protéger son œuf, un manchot empereur mâle vient se blottir contre ses congénères. Tous attendent le retour des femelles parties pêcher. Mais il va falloir faire preuve de patience, elles ne seront pas de retour avant … 3 ou 4 mois ! Alors pour se tenir chaud, notre manchot rejoint une « tortue ». Il ne s’agit évidemment pas de l’animal, mais d’un rassemblement de manchots : jusqu’à quelques centaines d’individus ! Et dont le nom fait référence à l’agencement des légions romaines.Au bout de quelques heures, la tortue se disperse.

Conflit entre deux manchots ? Besoin de se dégourdir les pattes ou de retourner leur œuf ? Non, les manchots du milieu ont juste … un peu trop chaud … Eh oui, le biologiste André Ancel sont formels. Ils ont équipé des manchots de micro-capteurs pour mesurer la lumière et la température au sein de la « tortue ». Et les résultats ont de quoi surprendre. Au centre du rassemblement, ce sont jusqu’à 10 manchots qui se pressent par m2. Ils sont tellement serrés que même la lumière ne peut y pénétrer. Côté température, elle croît régulièrement dans l’ensemble du gro upe, grâce au mouvement continu des manchots … Les plus exposés au vent avancent lentement vers l’intérieur du cercle, et ceux au centre migrent vers l’arrière. Il faut dire qu’au cœur de la tortue, il fait chaud, très chaud … jusqu’à 35°C. Alors, lorsque le risque d’hyperthermie devient trop élevé tout le groupe se disloque.

Chaque manchot peut ainsi réguler sa température en s’isolant ou en rejoignant une « tortue ». C’est ce qu’on appelle « thermorégulation
sociale ». Grâce à cette technique, ils peuvent maintenir leur température interne tout en ralentissant leur métabolisme. Une économie d’énergie vitale pour les mâles durant leurs longs mois de jeûne avant le retour des femelles. Comme quoi, ça vaut le coup de se serrer les coudes … ou plutôt les plumes ! (Extrait de Science-tips)

 

Les pages de Tchatche ne suffiraient pas à faire la liste de tous les hommes – et les femmes – que Liane de Pougy – notre Bretonne – « consomma” durant son existence de demi-mondaine qu’elle pratiqua entre l’âge de 24 ans et ? Un chèque ou un bijou la faisaient fondre.

Sans fausse modestie, elle avouait ne pouvoir paraître dans un lieu sans qu’aussitôt on ne s’extasie sur sa beauté. Splendidement reçue partout, les cadeaux affluent, maisons, bateaux, toilettes, bijoux, parfums, etc … Matières à entretenir le narcissisme de Liane dont l’esprit cependant, est de plus en plus préoccupé par la recherche de Dieu. Mais si son âme a besoin de pureté, son corps, lui, réclame toujours autant de luxe et celui que procure les couvents n’est pas celui des palaces qu’elle fréquente. Ce qui explique peut-être sa fin dans une chambre de l’hôtel Carlton en Suisse, sous le vocable de Soeur Anne-Marie de la Pénitence. Sa mort va faire de cette pécheresse une chrétienne accomplie !

En dehors de l’évocation de cette expiation qui ne manque pas de susciter de l’ironie, ces écrits, ce dénouement, ainsi que le métier de courtisane laissent perplexe et posent un point d’interrogation dans le cerveau d’une femme ordinaire. A partir du moment où l’on possède beauté du visage et du corps, est-ce qu’on va faire commerce de soi ? Qu’en disent les féministes aujourd’hui ? Les réseaux sociaux ? En tout cas, les besoins sexuels, le désir et la séduction, inséparables de la condition humaine, n’ont pas supprimé l’inceste, la prostitution (de luxe ou pas) le viol. Les temps changent, les mentalités évoluent, le droit s’étoffe, mais le sexe continue de poser de sérieux problèmes.

LU DANS LA LITTÉRATURE BRETONNE

... Sais-tu l’origine du nom de la ville de Lorient ? :

D’un bateau, très grand, du nom de l’Orient qui se construisait sur le Scorff pour le compte de la Compagnie des Indes au temps du Roi-Soleil. – Moi, je pense qu’on aurait dû conserver à la ville le nom de l’Orient, tel quel, en gardant l’apostrophe, et on aurait appelé les habitants les Orientaux, et on aurait construit une ville orientale en pleine Bretagne, avec pagodes, palais aux toits de tuiles vernissées multicolores… Tous les restaurants seraient chinois … Les pousse-pousse remplaceraient les taxis. Les autochtones auraient le teint jaune, les yeux bridés et les cheveux raides. Tous les squares seraient plantés de petits jardins japonais. La visite de la rade se ferait à bord de jonques et de sampans

conduits par des marins couverts du chapeau chinois … L’île de Groix serait Taiwan où tout serait moins cher. Et que pour faire encore plus vrai, toute la ville serait ceinturée par une grande muraille sur laquelle des samouraïs à cheval feraient des rondes, jour et nuit, armés de grands poignards pour faire hara-kiri à tout étranger qui aurait l’intention d’entrer clandestinement dans la ville orientale bretonne. Et la plaine alentour serait toute plantée de bambous dont on mangerait des pousses et dont on ferait de petites baguettes pour consommer le riz. – Oui, mais il n’y a pas de riz en Bretagne – Suffirait de transformer en rizières les marais salants autour de Guérande et la Grande Brière – Ben oui, suffisait d’y penser …

Dissertation de philo : Le sujet était le suivant : Abordez de la manière la plus concise, les 3 domaines suivants : 1. la religion 2. la sexualité 3. le mystère

La copie la plus courte a reçu la note de 20/20. On a pu y lire :

« Mon Dieu ! Je suis enceinte ! Mais de qui ? »