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La Tchatche d’avril 2022
Quelques canulars à l’occasion du 1er avril
– 1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l’hymne national anglais “God save the Queen” va être remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d’auditeurs appellent l’antenne, scandalisés.
– La Police recrute : les lapins sont de précieux compagnons dans nos missions : qualités olfactives, auditives, agilité : Votre lapin est motivé pour rejoindre l’une de nos brigades léporiphiles ? Envoyez-nous sa candidature !
– La gendarmerie du Gard en avait rajouté une couche, annonçant qu’« en complément des équipes cynophiles classiques, la gendarmerie de Bagnols sur Cèze s’était dotée récemment d’une poule spécialisée dans la détection de produits stupéfiants ». Baptisée STUPS, elle aurait été “formée durant 10 semaines au Centre national d’instruction des gallinacées”
– La RATP ne déroge pas à la règle du poisson d’avril depuis la fin des années 1960, et chaque année, elle parvient plus ou moins à créer le buzz. On se souvient de l’année 2016, lorsque les noms de certaines stations de métro étaient modifiés : ainsi, la station “Alexandre Dumas” devenait “Les trois Mousquetaires”, la station “Opéra” devenait “Apéro”, “Monceau” devenait “Ma Pelle”, “Château d’eau” devenait “Château de sable”, “Crimée” devenait “Châtiment”…
– la SNCF : Le train en prov. d’Alaska est attendu voie lactée. Attention aux ours et à la bordure du quai.
Le Bonbon, magazine culturel gratuit, s’est beaucoup amusé en la matière en 2019. A commencer par un article annonçant la candidature de l’acteur Fabrice Luchini à la mairie de Paris, accompagnée de promesses délirantes.
Google, le géant américain, y est allé plusieurs fois lui aussi de son canular, en proposant, notamment, Google Nose : le moteur de recherche olfactif. Totalement loufoque !
Le plus Covid-19, en pleine crise sanitaire, “Le Canard enchaîné” titre dans son numéro du mercredi 1er avril 2020 : “Alerte coronavirus : par mesure de précaution, le 1er avril 2020 est reporté au 1er avril 2021”.
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LA JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES
Elle puise ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations des femmes dès 1909; après la seconde Guerre mondiale, la date de sa célébration est décrétée au 8 mars, et c’est en 1977 que les Nations Unies l’officialisaient. Le thème de cette année 2022 est “L’Egalité aujourd’hui pour un avenir durable”
Pêcheuses marocaines : En juillet 2021, l’ONU Femmes, en collaboration avec le Département des pêches maritimes et avec le soutien financier du gouvernement du Japon, a organisé un atelier sur la pêche durable dans le village côtier de Oualidia (petite ville balnéaire du Maroc) Parmi les sujets abordés, figuraient les méthodes de récolte saines, les zones de pêche autorisées et les périodes de repos biologique, le tout dans le but d’assurer la préservation de ces ressources naturelles pour les générations futures. Fatima Azdoud, qui était l’une des participantes à cet atelier, a partagé les connaissances qu’elle a acquises, auprès des femmes pêcheuses de la coopérative … Le projet a ciblé l’amélioration des capacités de 650 femmes pêcheuses en matière de leadership, d’esprit entrepreneurial et de connaissances sur les pratiques de gestion durable de la pêche, ainsi que leur résilience financière. Elles ont appris les techniques modernes de transformation des produits de la mer et la compréhension de leur rôle dans la protection des ressources halieutiques », déclare Leila Rhiwi, représentante d’ONU Femmes au Maroc. « Au-delà des retombées économiques, l’égalité des sexes et la participation des femmes pêcheuses sont des conditions nécessaires pour une société ouverte, inclusive et solidaire … De nombreuses femmes pêcheuses n’omettent pas de dire au revoir à leurs proches (avant de se diriger vers les falaises), appréhendant l’éventualité de ne pas rentrer chez elles », confie Fatima Azdoud. La mer est source de joie et de tragédie, mais aussi d’autonomie économique. « Malgré les difficultés à surmonter, pour ces femmes, l’appel de la mer est un impératif de survie, ainsi qu’une voie vers la liberté.
QUELLE AVENTURE …
Il y a quelques semaines, je découvrais avec enthousiasme les joies des promenades en vélo-triporteur électrique, celui-ci équipé d’une petite tente, d’un siège avec ceinture, et bien sûr un jeune homme conduit le vélo. Magnifique ! Vendredi dernier, j’ai réservé le vélo pour aller chez le coiffeur : bien installée – une couverture sur les genoux – nous voilà partis pour l’aventure et quelle aventure ! A un moment donné, le conducteur a heurté la bordure du trottoir, déséquilibrant le tout, le vélo s’est écroulé, moi j’ai fait un atterrissage forcé, et me suis retrouvée plaquée au sol, toujours attachée, à moitié assommée – attroupement – Pompiers – Samu – Urgences à l’hôpital : une sortie en ville des plus inattendues … J’ai eu beaucoup de chance. Rien de très grave, des plaies et des bosses et une grosse peur … Enfin, aller chez le coiffeur c’est vouloir changer de visage ! J’ai réussi, je ressemble à un boxeur … après le match …
Notre avenue s’améliore, un trottoir se prête à une marche confortable, vélos et patinettes y trouvent leur bonheur. Parée de 21 arbres tout neufs, dont plusieurs déjà, ont fleuri comme pour saluer le printemps, elle nous promet d’ici l’automne, d’autres espèces aux essences variées, ce qui nous ravit : juste récompense de la gêne engendrée par les travaux. Bravo et tout notre encouragement aux équipes de l’aménagement !
Eh bien ! bonne nouvelle, nous hébergeons dans notre “do mi si la do ré” Les Hespérides,
un hurluberlu qui, nourri de la verve de nos meilleurs humoristes nous fait partager un de ses rêves, plus poétique et ironique qu’onirique, truffé de pirouettes de langage, de jeux de mots, d’anagrammes … à la manière d’un rêveur qui rêve qu’il rêve.
Qui ne prend le temps de rêver ?
Le rêve permet de vagabonder dans le temps, et entre virevoltes et billevisées, balivernes et calembredaines, nous voici dans un florilège de circonlocutions farfelues, en compagnie de Paul, prenons place dans le ciel, et ensemble, envolons-nous et atterrissons en Chine, Place Tian’anmen, https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Tian%27anmen , noire de monde de toutes les couleurs qui se traduit – à l’aide du traducteur universel : “Porte de la Paix Céleste” : jolie formule meilleure que “Porte de Charenton ou de Vanves”
Et faisons la connaissance de Gétrouvé, grand inventeur de la machine à descendre le temps, capable d’inventer le DéRé qui permet de l’abréger et de le traverser, ainsi que d’un breuvage magique qui dissout les effets néfastes de l’alcool, sans en altérer le goût ! Waouh !
et s’appelle : LE GLOUTONIAL.
Nous passerons la nuit à l’hôtel “Barr-an-Heoll” qui peut se traduire en “Rayon-de-Soleil” où une Soazic bretonnante, hôtelière et restauratrice, une étoile au Michelin,
s’est initiée à la gastronomie chinoise à Pékin, où elle a rencontré un beau chinois, fin cuisinier de surcroît …
Et devinez quelle est la spécialité de Soizic ? : le nem breton : il s’agit d’une crêpe chinoise enroulée autour d’une queue de langoustine cuite à l’armoricaine : Les Chinois en raffolent …
et nous on a l’eau à la bouche !
Une autre rencontre fut “Jean Bond” lisant l’Express devant un expresso. Son visage expressif trahissait une préoccupation; en effet il venait de recevoir un pli express lui exposant qu’il allait être exproprié. Il attendait donc l’express de 8 h.47, mais comme un fait exprès, le train fut annoncé comme ayant du retard, le voyageur eut juste le temps de sauter dans son wagon, d’un bond, et il eut du mal à trouver une place, car le train était bondé.
Le rêve ne fut pas que paisible : beaucoup de bruits, un tintamarre orchestral fait de “Krack, Tsouing, Crique, Bezoum, Tschiff, Lourg, Zwip, Jdreicht, You, Bararastrouik”,
et bien d’autres provenant du match de foot où “ça crie, ça chante, ça tambourine, ça trompettine, ça manifeste”.
Il est question d’un saule pleureur baptisé saule rieur, sous lequel il est préférable de poétiser plutôt que philosopher, surtout lorsqu’on a la chance de disposer d’un merveilleux PRE VERT …
d’un menu où le dessert privé d’un “S” devient un désert où tout est dépeuplé,
où le poisson privé d’un “S” devient dangereux
du poisson au dessert : pas possible
du dessert au poisson : non plus.
Quel charivari ! Des mots qui n’ont rien à voir avec “mais ou et donc or ni car” ni avec le temps, n’est-ce-pas Mr PROUST qui déclarez : “Moi ça fait plus de cent ans que je suis à la Recherche du Temps Perdu, et j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps“ : Quel plaisir vous avez eu, Paul, en concoctant ce salmigondis …
Que MM. Fernand RAYNAUD et Raymond DEVOS rêvent en paix dans leur tombe !…
A SUIVRE …