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IL EST PASSÉ LE JOLI MOIS DE MAI !
Corée du Sud. Chaque mois de mai, soudain, le pays se couvre de lanternes colorées. Partout, les habitants s’affairent pour les fabriquer, organisent des parades lumineuses et font la fête jusque tard dans la nuit. La raison d’une telle euphorie ? Les Coréens célèbrent un anniversaire très particulier…
Il s’agit de celui de Bouddha ! La religion créée par ce prince indien du 6e siècle avant notre ère s’est diffusée dans toute l’Asie. Et c’est avec le bouddhisme qu’arrive en Corée cette lumineuse tradition du Yeondeunghoe ou fête des lanternes.
Depuis plus de mille ans s’organisent donc de grandioses processions de lampions. Ces parades comprennent d’immenses lanternes représentant Bouddha, le roi de la fête. Les spectateurs peuvent se joindre aux cortèges, en arborant celles qu’ils ont fabriquées.
Et c’est toute une technique ! Il faut d’abord établir les plans de la lanterne avant de construire une armature en bambou qui soutient l’ensemble. Le tout est ensuite recouvert de papier hanji Fabriqué à base de mûrier, ce papier typiquement coréen est très résistant, isolant et maniable. Résultat, on l’utilise pour tout : sols, cloisons, volets, et même vêtements ! Autant dire que les lanternes ne craignent rien. Elles sont ensuite décorées selon le vœu que leurs porteurs souhaitent voir se réaliser. Eh oui ! Si aucun génie ne se cache dans ces lanternes, leur forme a une signification très précise. Le lotus symbolise la pureté, la pastèque la fertilité, la carpe la réussite… Lanternes coréennes en forme de pastèque et de carpe,
L’année 2022 étant placée sous le signe du tigre, rien d’étonnant à ce que ce gros félin rayé soit dans toutes les processions. Les Coréens comptent sur lui pour éloigner les forces du mal… et il y a du pain sur la planche !
(extrait de Artips, site internet)
Le Tigre occupe la troisième position dans le zodiaque chinois, les 12 animaux sont dans l’ordre : le rat, le buffle, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon.
L’année du tigre revient tous les 12 ans. Voici certaines années du tigre : 1950, 1962, 1974, 1986, 1998, 2010, 2022, 2034 …
Chacun des 12 animaux du zodiaque correspond à l’un des 12 méridiens énergétiques de la Médecine Traditionnelle Chinoise.
Le Tigre représente en astrologie chinoise le méridien du Poumon, cet organe est le maître de l’énergie, il contrôle les mécanismes immunitaires.
PETIT POÈME DE JANINE R
Il est neuf heures, les Hespérides sont réveillés,
Le cuisinier, le jardinier
Le restaurant avec Marielle reprend vie
La femme de ménage sort son balai
Les Hespérides n’ont plus sommeil
Les hôtesses sortent leurs dossiers
Les résidents font leur marché
Dont ils reviennent dépités
Car les prix ont augmenté
La journée peut commencer !
Direction le nord-est de l’Australie pour observer ce qui ressemble à des forêts dans l’eau : les mangroves. Ces arbres, dotés de grandes racines qui maintiennent leur tronc hors de l’eau, ont l’originalité de pousser dans l’eau salée. On les trouve dans les marais de côtes tropicales, notamment le long du littoral océanien.
Sauf que depuis hélicoptère, on ne voit pas les étendues vertes habituelles. La verdure s’est complètement asséchée à cause de chaleurs anormalement fortes ! C’est la première fois que se constate un tel dépérissement de mangroves.
Or, ces écosystèmes marécageux en ont sous la racine. Ils abritent une grande biodiversité (crabes, poissons, hérons, reptiles…), protègent les côtes de l’érosion et… luttent contre le réchauffement climatique !Car le réchauffement de la planète est causé entre autres par un gaz : le dioxyde de carbone (C02). Ce gaz est bien utile pour les plantes, qui le captent dans l’atmosphère et s’en nourrissent. Mais, lorsque leurs feuilles se décomposent, une partie de ce C02 est à nouveau libérée dans l’air.
Les mangroves, elles, sont un peu particulières. Lorsque leurs feuilles tombent, celles-ci se décomposent dans le sol humide des marais. Le C02 capté par les mangroves reste donc stocké sous l’eau. En plus, cette végétation pousse vite et absorbe une quantité de C02 particulièrement importante.
Malheureusement, les mangroves sont régulièrement attaquées : urbanisation, remplacement par des cultures, utilisation du bois pour le chauffage… Depuis le 19esiècle, l’Australie a ainsi perdu entre moitié et trois-quarts de ces écosystèmes. Rien d’étonnant à ce que le professeur Norman Duke s’inquiète !
Les écosystèmes côtiers, dont font partie les mangroves, sont de précieux alliés contre le changement climatique : à surface et période équivalentes, ils stockent environ 10 fois plus de carbone que les forêts continentales !
Et ce n’est pas tout ! Les littoraux et l’océan jouent un rôle fondamental dans le système climatique. L’océan pourrait-il sauver le climat ? (Extrait de Science-tips, site internet)
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES MANGROVES PREND PLACE LE 26 JUILLET 2022 (NDLR)
En ce mois de février, nous avons eu l’agréable surprise de trouver à l’entrée du grand salon une exposition de tableaux et de foulards peints à la main.
LA TCHATCHE DU PONANT DE JANVIER 2022
Revue d’actualités éditée par et pour les résidents des Hespérides à Lorient. Introuvable en kiosque. N° 12 janvier 2022
Un vieux sage a dit : l’homme jeune marche plus vite que l’ancien mais l’ancien connait la route.
LEGENDES DE NOËL BRETONNES
Une nuit magique.
Les croyances anciennes sont particulièrement nombreuses sur la veillée de noël :
– Pendant que sonnent les 12 coups de minuit on entend au loin le son des cloches
des villes englouties et on peut voir des menhirs qui sortent de terre pour aller
boire à la source. Ils ont laissé à leur emplacement un trésor, mais il faut se hâter
pour s’en saisir avant leur retour !
– Au cours de cette nuit de Noël, aucun esprit satanique ne peut agir ni aucune
sorcière surgir, les korrigans comme l’ankou se sont éloignés.
– Pendant la messe de minuit les animaux parlent ‘la langue de l’homme’ à l’étable.
– Des pastorales étaient jouées dans les églises et une légende des Côtes d’Armor
raconte le miracle de Sainte Brigitte, pauvre infirme sans bras, qui reçut l’enfant de
Marie sur ses genoux et retrouva ses mains et ses bras pour langer le divin
enfant, en lui chantant la berceuse de Noël.
Le réveillon.
Au retour de la messe, la famille réveillonne avec un repas légèrement amélioré : soupe au pain, kig ha farz. On n’oubliait pas les animaux qui avaient droit à une ration supplémentaire.
La bûche de Noël.
La bûche de Noël est un énorme bois de chêne, de hêtre, ou d’orme, un bois dur à combustion lente. La bûche était aspergée d’eau bénite et de sel avant d’être brûlée. La combustion pouvait durer plusieurs jours, mais devait surtout chauffer la veillée de Noël après la messe. Les braises étaient recueillies, car elles avaient des vertus médicinales; on prétendait qu’elles protégeaient aussi de la foudre, des serpents et qu’elles purifiaient l’eau de pluie. Les invités repartaient parfois chez eux avec un sabot plein de braises, ce qui leur permettait d’allumer le feu à leur retour chez eux….
NOËL EN BRETAGNE
En Bretagne, les sabots de Noël n’étaient bien souvent garnis que de pommes rouges, appelées “pommes du paradis” ou d’une orange, la “pomme d’orange”.
Bien avant le IVème siècle, date à laquelle l’Eglise institua la fête de Noël, le 25 décembre était fêté par les Celtes qui célébraient Mithra, le dieu solaire.
La tradition du sapin de Noël a toujours existé en Bretagne, puisque les Celtes le dédiaient au jour de renaissance du soleil et l’appelaient “l’arbre de l’enfantement” !
Les enfants, les petits « Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain : « Chantons Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était récompensé par quelques sous ou par des friandises.
Les Bretons, profondément catholiques, n’oublient pas pour autant leurs racines celtes. Ainsi, avant de partir pour la messe de minuit, ils allumaient la bûche de Noël, une bûche enrubannée et aspergée d’eau bénite et de sel.
Parmi les légendes, l’une d’entre elles raconte que Noël est une nuit magique, et qu’au moment où sonnent les douze coups de minuit, des phénomènes étranges se produisent : on entend le son des cloches des villes englouties et on peut voir des menhirs sortirent de terre pour aller boire l’eau des sources. Passés les 12 coups de minuit, ils retournent sagement chez eux.
ACTUALITÉ
Une nouvelle période va s’ouvrir aux Hespérides. Bien que plein d’allant, M. Jacquel prend en cette fin d’année, une retraite bien méritée, car il était entré bien jeune dans la carrière.
Toujours disponible pour les résidents, il ne se cachait que très rarement dans son bureau.
Nous avions tous pris l’habitude de le solliciter pour le moindre ennui et – miracle – c’était résolu. Toutes et tous l’aimions beaucoup et sentions son affection en retour.
Le premier et le plus enthousiaste à accompagner et préparer nos animations dans le salon, il entraînait chacun des résidents à y participer.
Nous ressentons d’ailleurs cette sollicitude de toute son équipe qu’il a formée à son image et c’est avec plaisir que nous avons appris qu’il sera remplacé par Anne Simon dont l’enthousiasme et l’énergie nous sont connus.
Nous allons ainsi continuer de ne pas être un simple numéro dans notre petite structure, et de recevoir chaque jour un salut amical à notre nom, quand nous apparaissons.
Cette fin d’année 2021, l’apéritif traditionnel offert par le personnel aux résidents s’est vu adjoindre le pot de départ de M. Jacquel et, à cette occasion s’y étaient joints de nombreux invités. Ils avaient voulu auparavant participer à la collecte du Conseil des Résidents pour l’agrémenter de cadeaux. Les membres du personnel s’étaient cotisés de leur côté pour des présents basés sur le thème du jardinage et avaient par ailleurs aidé les résidents dans leurs choix.
Encore merci, M. Jacquel, et bon vent dans votre nouvelle vie !
“Ah, la belle vie qui attend !
Apprécier le réveil-matin du lundi qui ne sonne pas, prendre le temps de savourer le café du matin, écouter les nouvelles à la radio, puis déguster un deuxième café, aller chercher le pain en vélo, jardiner, bricoler, voyager en lisant, cuisiner une bonne sauce, rendre visite à un ami, marcher 20 minutes, savourer un plat, s’apercevoir que la journée est déjà presque terminée et qu’on ne l’a pas vue passer !
Ah la belle vie qui attend ! “
Message SANTE :
Si la marche et le vélo étaient bons pour la santé, le facteur serait immortel !
Une baleine nage toute la journée, ne mange que du poisson, boit de l’eau et pourtant …
Un lapin court et saute toute le temps, mais ne vit que 15 ans.
Par contre, une tortue ne court pas, ne fait rien, et vit … 450 ans !
Et vous me dites de faire de l’exercice ! Je suis retraité, laissez-moi tranquille ! …
Ah ! la belle vie ! aux Hespérides ! : Ce jeudi de février 2020, dans sa salle lumineuse, coquette, juponnée fête, notre traditionnelle table en “L”, accueillait la quarantaine de résidents attirés autant par la promesse de dégustation de crêpes qui ont flatté notre palais, que par la diffusion de chants de marins qui ont charmé nos oreilles tout au long de notre rencontre.
Des bouquets de jonquilles de-ci de-là, les camélias de notre jardin extraordinaire obstinément florissants, des nappes colorées, les reflets dorés du soleil sur les vitres, ou le passage dans le ciel de nuages s’effilochant sur un ciel nuancé, toutes ces couleurs de la vie nous sourient, et nous sourions à la vie.
Déjà relatée sur ce même site, en 2019, la tradition des crêpes le jour de la chandeleur telle qu’elle s’inscrit dans l’histoire, révélait qu’elle nous viendrait des paysans. “Le 2 février marque en effet, chez eux, la fin de l’hiver et le retour dans les champs. Pour se porter chance, ils ont ainsi pris l’habitude de faire sauter les crêpes avec la farine excédentaire de l’année passée. Très superstitieux, ils pensent ainsi protéger leur foyer du malheur et assurer la prospérité de leurs futures récoltes. La crêpe ronde représente le disque solaire. Elle évoque ici le retour des beaux jours. Pour apporter prospérité au foyer, il était d’usage de faire sauter la première crêpe de la main droite avec une pièce en or dans la main gauche : un autre disque jaune qui rappelle à nouveau le Soleil”.
“Les chants de marins,
eux, existent depuis toujours, et ce à travers le monde. Dès l’antiquité, les chants de marins sont utilisés pour rythmer les travaux des ports, même si les premiers témoignages remontent au 15e siècle et font état de chants très basiques … Il ne faut pas oublier que les marins qui n’ont pas de formation musicale utilisent des structures basiques avec une suite de couplets simples entrecoupés de refrains ou d’une phrase répétée. La mélodie est facile à mémoriser et les paroles sont bien souvent en rapport avec le milieu professionnel.
Ces chants sont rarement vulgaires, mais parlent de scène coquine, humoristique ou grotesque. On y retrouve le thème du travail, de la nourriture — qui n’est pas fameuse à bord — ou encore des femmes.
Les marins évoquent le manque de la fiancée, laissée au port, d’une épouse guettant le retour de son mari, d’une mère, veuve de marin. Ces femmes qui tiennent le foyer pendant qu’ils tiennent la barre. Ils vantent leur courage, leur patience, elles qui ne se plaignent jamais.
La majorité des chants de marins sont des chants de travail, même si l’on trouve aussi des chants de détente. Que ce soit pour danser, boire ou travailler, les paroles et les rythmes varient sans cesse. Ainsi, une chanson peut être scandée pour le travail ou la détente, mais avec un rythme bien différent, soutenu dans le premier cas, et plus lent dans le 2e cas.
La vie en mer est longue et difficile. À chaque instant, les marins côtoient la mort, le froid, la chaleur, les bagarres, les maladies… Ils naviguent sur les océans déchaînés
et parfois calmes, avec des cartes imprécises, soumis à des conditions dures, pouvant mettre leurs nerfs à rude épreuve.
La promiscuité est à son maximum pour ces hommes qui partagent leurs bannettes, leurs quarts et leurs repas, tandis que quelque part les attendent, une famille, une femme, une fiancée et parfois des enfants. Sans compter que certains d’entre eux sont embarqués de force.
Ces chants et complaintes rythment alors leur vie, inventés au gré des expériences de mer et de port. Ils les chantent en mer, mais aussi à terre, dans les tavernes, après avoir vidé leurs poches pour s’octroyer boissons et femmes”.
Aux Hespérides, ces deux traditions ancestrales paysanne et marine se donnent la main aujourd’hui, et on entra vite en liesse, des airs enfouis dans nos têtes jaillissant spontanément, la tradition en Bretagne étant d’accompagner de chants tous événements, de la naissance à la mort, en passant par une foule de prétextes à partager un repas, à boire à la santé et à faire la fête quoi !
Et avec “Les Trois Marins de Groix” et “Les Filles de Lorient” et puis celles de “La Rochelle“, nous “Chantons pour passer le temps“. “Fanny de Laninon” et ses “Quinze marins” plus “Le Corsaire le Grand Coureur” et maintenant “Le Forban” nous rejoignent et nous voilà “Sur le pont de Morlaix” embarqués sur “La Danaé” où “Y’a quatre marins” : allez “Hardi les gars vire au guindeau”, en route pour “Valparaiso” ou préférez-vous “Le Port de Tacoma” “Sur la route de San Francisco” ?
Rendez-vous maintenant au “Trente-et-un du mois d’août” ! … pour une nouvelle bourlingue façon Hespérides …
Ce qui flashe, ce 30 janvier 2020, dès l’entrée dans notre belle salle à manger donnant sur le jardin extraordinaire des Hespérides, c’est cette longue table en L, où sont conviés à fêter l’Epiphanie, une quarantaine de résidents. Décorée d’assiettes et de serviettes roses, elle est agrémentée de camélias de même ton, cueillis à cet effet par nos hôtesses au bon goût.
Eclatant de leurs tons de roses, saumoné, tendre, vif, fuchsia, et de blanc lumineux, les camélias du jardin et leur feuillage lustré nous éblouissent de leur beauté, indifférents en ce coeur d’hiver, à la dormance, cette petite mort qui prépare à l’explosion printanière.
Cette couleur rose sied à tous, elle est aujourd’hui symbole de la joie de nous retrouver ensemble, autour des “Copines du mardi”
les accordéonistes que nous connaissons, elles-mêmes encadrées de leur boute-en-train, Joëlle, dont le peps éclabousse l’endroit. Assistée d’Annick, elle distribue les feuillets des chansons programmées, et de leurs voix jeunes et envolées, toutes nous convient à les escorter : entrain assuré.
Le rose nous montera vite aux joues, naturellement, redonnant fraîcheur à nos visages, d’autant que, dégustant le cidre frais qui accompagne la galette, nous ne tarderons pas à céder à une douce excitation. Chanter aiguillonne, et danses entraînantes se succèdent : quelques classiques du répertoire breton enchantent ceux qui ont des fourmis dans les jambes … D’autres airs amusants ou tendres ponctuent la découverte pour certains, de la fève qui font de leurs têtes chenues, le statut de roi ou de reine.
Savez-vous que, quand vint la Révolution française, le nom même de « gâteau des rois » fut un danger. Du haut de la tribune de la Convention, on tenta sans succès d’obtenir l’interdiction du gâteau des rois, mais la galette triompha. Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé, dans la séance du 31 décembre 1791, le jour des rois en « jour des sans-culottes », le gâteau n’eut plus sa raison d’être. Cette disparition ne fut néanmoins que momentanée, car les sans-culottes ayant remplacé le nom “Épiphanie” en “fête du Bon Voisinage”, un décret du 4 nivôse an III ayant recommandé de partager la « galette de l’Égalité », il reparut bientôt sur toutes les tables familiales.
Mais de nos jours, au palais de l’Élysée, siège de la République, une galette géante (40 fois plus grosse qu’une galette classique) est livrée chaque année au président de la République française depuis 1975. Mais selon le même principe que la « galette de l’Égalité » de la période révolutionnaire, la galette offerte chaque année au président ne cache aucune fève, en souvenir de l’héritage de la Révolution française et du respect des principes de la République.
Tout n’est pas rose dans la vie – chacun le sait – mais tandis que dehors, une fine bruine tombe obstinément, festonnant les branches d’arbres dénudées, de gouttelettes d’eau comme des perles, “Le petit vin blanc” achèvera de nous dérider en ce jeudi qui nous aura joliment rapprochés une fois de plus, autour d’une galette au goût de partage et de frangipane. Miam Miam !
Ce 17/12/2019, dans notre salon, nous étions une quarantaine de résidents des Hespérides, venus rendre hommage à :
Marie-Antoinette SILVESTRE
et
Joseph CALIPPE
qui fêtaient, réjouis, leur anniversaire, en ce mois de décembre qui a fait d’eux, des centenaires.
Cent ans ! : tout ce temps qui s’est écoulé pour chacun d’eux, fait d’amour partagé, de souvenirs, de désirs et regrets mêlés, de surprises, de petits miracles, autour de professions intéressantes : propriétaire de chais du port de Lorient et commandant de vaisseau de la Marine marchande, … Une histoire, deux histoires … Une longue histoire, deux longues histoires !
Cent ans ! Que de joies – de peines aussi et de blessures cicatrisées – de rencontres ! Que d’amitiés nouées, de voyages réalisés ! Que de projets aboutis ou non, tout ce chemin parcouru depuis décembre 1919, ponctué de loisirs tels que lecture, musique, parties de bridge, spectacles et autres, chemin qui a tissé le long fil de leurs vies respectives et fait d’eux des conjoints, des parents, des grands-parents, et des arrière-grands-parents !
On ne peut qu’éprouver de l’admiration pour ce long voyage que Marie-Antoinette et Joseph ont accompli – chacun de leur côté – contre vents et marées, résistant à deux guerres – et qui traduit santé, endurance, courage et enthousiasme, et bien sûr de la chance : à les voir aujourd’hui, entourés de leur famille dont la jeunesse et la beauté nous éclaboussaient dans ce salon.
Madame Mollo, adjointe aux Affaires Sociales, accompagnant les agapes
de cette fête de nos deux centenaires en nos lieux et en ce mois de décembre, a prononcé un discours en leur honneur, tout en offrant de la part de Monsieur le Maire, chocolats et fleurs à nos deux héros.
La Direction, au nom des résidents, s’est fait également une joie de marquer cet événement par des fleurs et des présents – appréciés : les regard complices de Marie-Antoinette et Joseph en témoignaient !
Jean Glazman, le président de notre Conseil des Résidents a évoqué le bien-être que nous ressentons tous en habitant aux Hespérides, comparant notre lieu de vie à un cocon : C’est tout à fait ça !
Entonnée par la chorale des Hespérides, menée par Maryse, la chanson “Mille colombes” symbolisant la douceur dont nous étions déjà enveloppés, a conclu notre rencontre.
… Jusqu’au prochain centenaire à fêter à nouveau …
Sortie LA GACILLY via PLOERMEL – “N’ayez pas peur”. Nous voici, aux Hespérides, enchaînant notre temps à la contemplation de notre jardin extraordinaire auquel le pré-automne fait les yeux doux, les hortensias et les roses vivent leurs derniers jours, alors que déjà, les feuilles du marronnier jonchent le sol, sur une terre à peine humide et une bonne température de septembre, l’été n’ayant pas peur de jouer les prolongations.
Ce jeudi, neuf d’entre nous, c’est peu ! sous la conduite rassurante de Martine et de Jean-Gwenaël, nous dirigeons vers la Gacilly. Une petite bruine toute fine taquine nos pare-brise, mais ne nous fait pas peur, car déjà à Baud, une esquisse de soleil apparaît pour donner son plein à Ploërmel, où l’intercession auprès du pape Jean-Paul II a porté fruits …
La croix surmontant sa statue avait fait polémique pour avoir été érigée en un lieu public, mais c’est l’inscription “N’ayez pas peur” qui nous a tous interpelés : ne sommes-nous pas plus ou moins habités par la peur, peur des maux liés à la vieillesse, de ce qui nous attend ? mais bien vite un épisode de l’histoire attaché à cette phrase a été évoqué : Ne fait-elle pas allusion à l’intervention de Jean-Paul II en Pologne en juin 1979 ? C’est en l’utilisant et en s’opposant à l’idéologie communiste, favorisant ainsi la chute du bloc de l’Est, que le mouvement “Solidarnosc” est né l’année suivante, au cours de l’été 1980.
Un ciel d’un bleu lumineux – vont s’y attarder plus tard quelques nuages amoureux de notre Bretagne – nous accompagne jusqu’au restaurant où une table ovale
nous accueille dans un décor bucolique autour d’un lac où cygnes et canards glissent sous la protection des nénuphars, et dont la proximité nourrit une infinité d’espèces végétales, conifères, chênes, saules, bambous … et bien sûr des plantes saisonnières, herbes de la pampa, cannas, et ces superbes albizias aux fleurs roses ressemblant aux flamboyants. Des petits ponts japonais invitent à l’exploration des bois alentour. Superbe !
Toute peur abandonnée, nous rejoignons le musée constitué de petites salles fort bien aménagées où se déroule le parcours d’Yves Rocher dont le père, herboriste, lui fit connaître quantités d’espèces de fleurs et leurs vertus thérapeutiques. C’est en Bretagne qu’ainsi, débuta la carrière de ce monsieur dont les créations vont bouleverser la cosmétique dans le monde entier … Prestigieuse destinée d’un homme qui a transformé ce bourg pittoresque de la Gacilly, et, fort de ses connaissances, n’a pas eu peur de diffuser sa méthode dans le monde entier, créant ainsi de nombreux emplois, et rehaussant le talent des créateurs français.
Un magasin attenant au musée nous offre le grand choix de ses produits …
A l’appui de cette réussite, La Gacilly, par ailleurs chef-d’oeuvre de floraison
où les boutiques d’art ne manquent pas, a ajouté à ses attraits, l’installation d’une exposition annuelle de photos, autour d’un thème différent chaque année. Ces photos témoignent du rayonnement de la photographie dans la société, en abordant les grands moments de l’histoire à travers le monde, toujours en rapport avec la nature et les hommes. Cette année 2019 présente, entre autres, des oeuvres qui mettent en lumière des parcours d’individus engagés dans la lutte contre la détérioration de notre planète, sous des profils variés et atypiques … Ce Festival de la Photo né en 2003, devient en 2019 le plus grand Festival de la Photo d’Europe. Bravo !
Un verre de cidre bien frais, ou d’autres rafraîchissements offerts par nos conducteurs, sous les parasols, clôturent cette virée, et nos deux véhicules reprendront le chemin du retour aux Hespérides, l’enchantement au bord des yeux … Un grand merci à Martine et Jean-Gwenaël ! …
Reprise de l’activité « remue-méninges » :
LE LUNDI 02 SEPTEMBRE 2019
Stimuler les neurones afin de garder l’esprit curieux et ouvert : tel est l’objet des rencontres « remue-méninges ». Ces dernières, toujours très conviviales, donnent l’occasion à chaque participant d’occuper un peu de son temps libre en faisant travailler ses cellules grises, celles-ci étant mobilisées autour de thèmes divers (écoute, observation, logique, connaissances générales, subtilités de la langue française (incluant une dictée inédite à chaque séance !). L’activité est gratuite ; une participation libre aux frais est demandée. Elle a lieu 2 fois par mois :
le 1er LUNDI et le 3ème JEUDI, de 15 H à 17 H 30.
Renseignements au 07 77 37 56 51 ou lors d’un passage (les jours et heures précités)
au 38 Bis Avenue de La Marne, Lorient
Bienvenue, ce jeudi 6 juin 2019, nous voici sous la protection ô combien rassurante de Martine et Jean-Guenaël, nos conducteurs, à destination de Josselin sur cette route Lorient-Rennes baignée de verdure et rehaussée de tons d’or des genêts résolus à poursuivre leur floraison printanière, et de quelques timides digitales.
Aux abords de Baud, des nuages éplorés annoncent la pluie qui nous tombe, à l’entrée de Josselin, aussi cinglante que fugace, pour livrer un ciel joliment moutonné faisant la part belle à la luminosité : bienvenue à sa majesté le Soleil qui va gentiment nous accompagner tout l’après-midi.
Bienvenue aussi à Josselin, ville de caractère, remarquable, où nous longeons l’Oust situé sur le canal Nantes-Brest, sous les remparts imposants du château, et l’impressionnante hauteur des murs de granit couverts de mousse et de plantes sauvages.
A “La table d’O“, nous sommes également les bienvenus : trois tables rondes et accueillantes qui laissent par leur apprêt, présager de la qualité des mets, attendent les 17 convives des Hespérides; et de la terrasse, trois tourelles du château déjà s’offrent à notre vue.
Promesse tenue : après dégustation du traditionnel kir, nous sont offerts :
Rillettes de Truite et Chiffonnade d’Endives aux Agrumes, Parmentier de Canard au Miel-Epices, Tiramisu Café Speculoos
nous trouverons le tout délicieux, créatif, savoureux, raffiné …
les compliments affluent, et nous voilà requinqués pour une visite programmée du Château, précédée d’une promenade dans le jardin : le magnifique massif de fleurs : roses prestigieuses, parfumées, toutes plus belles les unes que les autres, et digitales blanches et violettes qui se dressent effrontées, nous souhaite la bienvenue. De nombreuses espèces d’arbres, chênes, cèdres, séquoias … agrémentent le parc aux allées accueillant une foule de promeneurs, chaises et bancs tout aussi recevants.
Notre guide, jeune femme passionnée, nous accompagnera, après que nous ayions admiré ensemble la somptueuse façade Renaissance bretonne, en granit sculpté du château, en nous entretenant de l’histoire des Ducs de Rohan, dans les salles fastueuses aux proportions parfaites : sols en mosaïque, planchers moelleux, mobilier, peintures, bibliothèque aux 3.000 livres, etc … en font un ensemble digne du patrimoine global que nous devons à la richesse des seigneurs.
Le centre de la ville, entre le château et la basilique, est constitué de demeures médiévales à colombages, et de maisons en pierre. Des crêperies bretonnes s’ouvrent à la gourmandise. Les rues pavées évoquent les fiacres a-l-l-a-n-t t-r-o-t-t-i-n-a-n-t. La Basilique Notre-Dame-du-Roncier, https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Notre-Dame_du_Roncier également église paroissiale, abrite les gisants d’Olivier de Clisson, connétable de France, et de sa femme Marguerite de Rohan.
Comme il y a toujours une légende qui s’attache à un lieu saint breton, il s’agit ici d’un laboureur qui, en 1808, trouva dans les ronces, une statue de bois qui permit à sa fille aveugle de naissance, de recouvrer la vue. Une chapelle, une église, puis enfin une basilique furent construites à l’endroit de cette découverte.
Attenant au bureau d’accueil du château, se trouve une salle d’exposition dénommée “Le Musée de la Poupée” dont l’histoire récente est la suivante :
“Il y a plus de 30 ans, Antoinette de Rohan découvre dans le grenier du château la collection de poupées commencée à la fin du 19ème siècle par Herminie de Rohan, l’arrière-grand-mère de son époux, Josselin de Rohan.
Il lui faudra plusieurs années pour inventorier et compléter cette collection, en rechercher les origines, les particularités, les histoires de toutes ces poupées jusque-là rangées dans des armoires. Enfin, en 1984, Antoinette de Rohan ouvre le Musée avec des centaines de poupées, la plus ancienne datant du 17ème siècle. Peu à peu, la générosité de très nombreux donateurs contribura à enrichir la collection familiale de nouvelles poupées, de jouets, de jeux, ce qui permettra, à partir de 1988, la présentation d’expositions temporaires, variées et ludiques, consacrées chaque année à un thème différent.
La collection Rohan qui est considérée aujourd’hui comme la plus importante collection privée de poupées et de jouets de France, compte actuellement près de 5000 pièces, en particulier une large collection de poupées en costume breton, et de jouets, jeux de société, maisons de poupées, dînettes, animaux, trains, avions… “
En déambulant dans ces salles, nous avons pu rêver aux poupées que nous avons eues ou pas, dans notre enfance, et admirer celles qui ont, telle la poupée Barbie, aux innombrables panoplies, fait fantasmer nos jeunes adolescentes s’imaginant ainsi, déjà dessinatrices de mode, ou même pourquoi pas … mannequins.
Sous un ciel pommelé ensoleillé, nous voilà sur le chemin de retour, retrouvant comme à l’aller, entre Josselin et Locminé, la présence d’une vingtaine d’éoliennes, tournant tranquillement leurs pales, sans pour autant saturer l’horizon. Et devant nos yeux ébahis, s’étale un édifice de nuages aux agencements savamment élaborés, comme si un architecte avait créé pour nous une antichambre du paradis aux formes extravagantes, à la manière d’un Dali. Merveilleuse nature !
Nous rentrerons aux Hespérides, d’une fugue qui aura duré quelques heures emplies d’une infinité de trésors.
Double merci à nos généreux conducteurs qui ont suggéré cette sortie bienvenue.
Les Bretons qui sont portés par le plaisir de se rassembler, ne se contentent pas des 10 jours de la Fête de la Bretagne qui a lieu en mai, plus des 10 jours du Festival Interceltique qui a lieu en juillet/août. Chaque occasion leur est bonne de se retrouver, à boire ensemble un café, à danser dans un fest-deiz ou un fest-noz,
à jouir d’un spectacle ou d’un concert, à zieuter en choeur une exposition de peinture, à jouer aux cartes, à inaugurer une nouveauté … c’est toujours la fête du partage et de la convivialité …
Dans notre Lorient festif, une mosaïque séduisante d’animations réapparaît régulièrement et traditionnellement.
Des Hespérides, nous avons facilement http://hesperides-lorient.com/cadre-de-vie/ accès aux différentes célébrations qui fleurissent un peu partout, s’ouvrant à nos goûts et convoitises. Et quand on assiste au Gala de Retraite-Loisirs https://www.retraiteloisirs.com/ dont le programme attirant fait le choix de se réinventer chaque année, on est là où il faut être : d’ailleurs, ce mercredi 22 mai, un vent de légèreté s’était infiltré dans la salle du Palais des Congrès.
La chorale aux accents émouvants, accompagnée de vidéos inspirantes, les sketches à l’humour aiguisé, les danses bretonnes savamment élaborées, les danses en ligne aux rythmes ensoleillés, ainsi que les histoires drôles racontées par le présentateur du programme : tout nous a charmés, et les éloges pleuvaient : rires, émotion, enchantement nous avaient conquis. Bravo les retraités ! A bientôt !
pour à nouveau faire la fête …
Puis ce 25 mai, événement grandiose, forcément les Lorientais aimant la fête, et adulant les Chants de Marins, forcément ont fait un accueil délirant aux Gabiers d’Artimon :
ces copains qui ont en commun la passion du chant, et entretiennent l’amitié, la bonne humeur ! 40 ans à bourlinguer, à traîner leurs pénates un peu partout en France et en Europe – Allemagne, Suisse, Irlande, Galice, Belgique, Pays-Bas – et en Chine, au Canada et même à Syzran sur les bords de la Volga en Russie … en plus d’enchanter les fêtes locales.
Bienvenue à bord … Latitude NORD 47°44 Longitude OUEST 3°22
Le Grand Théâtre de Lorient aux 1038 places leur faisait l’honneur de recevoir, en hommage aux gens de mer aux parcours incroyables, des fans de tous horizons, tous idolâtrant ce groupe à la renommée internationale.
Forcément, sous l’emblème “Les 40ème rugissants”,
concocté par MIchel, l’un des leurs anciens musiciens, et Gérard, un ami talentueux, les Lorientais ont rugi de plaisir à l’annonce de leur venue, et encore plus au défilement du spectacle.
Notre quarantaine de chanteurs et musiciens, nourris à la verve maritime et aux chahuts éoliens, ce vent debout qui gonflait leurs poitrines tout comme la cornemuse d’Alain, ce même souffle dans les accordéons, la voix chaleureuse du guitariste Edouard Lofficial, celle éclatante de Bernard nous chantant l’éternel “Amsterdam” ! Et une touche humoristique de notre sémillante Françoise, qui lors de l’interprétation de “La Poule à Colin“, métamorphosée en petite vieille cassée, claudicante, traverse la scène pour pister Mr le Recteur. Et puis et puis … la prestigieuse direction de Manuela, la chef de choeur, ……….. Waouh ! C’est la déferlante …
Les commentaires éclairés de Jean-Jacques, présentateur dont la tête pleine de souvenirs – et encore de rêves – nous assénait des cris de lion à travers un hublot, les vidéos qui accompagnaient les étapes d’une vie de matelot, voguant sur des océans aux couleurs menaçantes, et sur des airs aux modulations houleuses, tout cela distillait une atmosphère de liesse et de fougue communicative. On était chavirés …
Nos “rugissants” ont terminé tous dispersés dans la salle, recueillant une respectueuse admiration sous un ouragan d’applaudissements.
Merci “Les Gabiers d’Artimon” et revenez-nous … vite ! pour encore faire la fête …